Malheureusement, le sang continue à couler dans la région de Ménaka. En représailles aux différents revers militaires que leur ont infligés les combattants de la Coalition MSA-GATIA, les extrémistes s’en prennent désormais à des civils désarmés. Ainsi, après avoir massacré une quarantaine de civils innocents de la communauté Idaksahak dans les campements d’Aklaz et Awakassa, dans la région de Ménaka, les vendredi 27 et samedi 28, ces extrémistes ont récidivé, ce mardi 1er mai. En effet, vers 14 heures, ils se sont introduits dans le campementImghad à Tidimbawen et le campement des Idarfane à Intaylalene. Le bilan fait état d’au moins 16 morts dont le chef du village, un vieil homme d’environ 90 ans.
Rappelons que dans un récent communiqué la coalition MSA-GATIA a déploré le fait qu’aucune mission officielle du Gouvernement ou de la MINUSMA ne s’est jusqu’à là rendue sur place. Avant d’appeler à l’ouverture d’une enquête indépendante pour traduire les auteurs de ces massacres devant la justice.