Le monde des syndicats de presse s’enrichit d’une nouvelle organisation : le Syndicat des journalistes reporters (SyJOR). Le nouveau syndicat, créé le 21 avril dernier au cours d’une assemblée générale constitutive, a organisé dimanche une conférence de presse. La rencontre était animée par le secrétaire général du syndicat, notre confrère Baye Coulibaly. Le SyJOR a comme devise « indépendance et professionnalisme ». Il est dirigé par un bureau de 34 membres élus pour un mandat de 4 ans. Le syndicat a choisi notre confrère Boubacar Touré de l’ORTM comme président d’honneur.
Comme tout syndicat, le SyJOR va défendre les intérêts moraux et matériels de ses adhérents. Il ambitionne aussi d’améliorer l’image de la presse malienne en combattant la diffamation et la manipulation de l’information. Mais pour améliorer l’image de la profession, la formation est indispensable.
Le nouveau syndicat ambitionne de tisser des relations de franche collaboration entre les journalistes reporters et d’œuvrer à instaurer un climat de cohésion au sein de la profession, de défendre la liberté de presse et les journalistes. Le SyJOR a également dans sa ligne de mire l’influence des monopoles et groupes financiers sur la presse.
Le secrétaire général du SyJOR estime que l’amélioration des conditions de vie et de travail des journalistes exige une prise de conscience et une union sacrée au sein de la profession actuellement caractérisée par le manque de formation, l’amateurisme, la précarité, l’absence de sécurité sociale. Tout cela, parce qu’ils n’existe pas de véritables entreprises de presse dans le pays.
Par ailleurs Baye Coulibaly a déploré le fait que plus de 20 ans après la libéralisation de l’espace médiatique, il n’existe toujours pas une seule école de journalisme digne de ce nom. La question de la formation doit donc être au cœur de toutes les préoccupations.