Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Région
Article
Région

Mali: 17 civils tués par des jihadistes présumés à la frontière nigérienne (groupes)
Publié le mercredi 2 mai 2018  |  AFP
Libération
© aBamako.com par A S
Libération des localités de Douentza et Gossi.
Les localités de Douentza et Gossi ont été libérées les 14 et 15 janvier 2013 par les forces armées française et malienne.
Comment


Bamako, 2 mai 2018 (AFP) - Dix-sept civils, dont des personnes âgées, ont
été tués mardi dans deux villages maliens proches de la frontière avec le
Niger, ont annoncé mercredi deux groupes combattants locaux, en dénonçant des
"horreurs inégalées" après de récentes attaques ayant fait plus de 40 morts.
Selon l'ONU, au moins 47 personnes avaient été tuées les 26 et 27 avril
dans la région de Menaka (nord-ouest), une zone où des jihadistes ayant prêté
allégeance au groupe Etat islamique (EI) ont récemment subi de lourdes pertes
face à la force française Barkhane et à l'armée malienne, souvent appuyées par
deux groupes armés principalement touareg, le Gatia et le MSA.
"Les éléments du même groupe terroriste ont procédé au cours de cette
journée du 1er mai à l'exécution sommaire de 17 personnes à Tindinbawén et
Taylalene, deux localités de la commune de Menaka", a indiqué dans un
communiqué la coalition Gatia-MSA. La nouvelle attaque a "atteint un niveau
d'horreur inégalé, des personnes âgées ont été brûlées vives dans leurs
maisons. Les assaillants après leur forfait ont emporté des biens appartenant
aux populations".
Mardi, la Mission de l'ONU au Mali (Minusma) avait dénoncé les violences
récentes contre les civils dans la région de Menaka.
La force française Barkhane a également "condamné" mardi les "actes
terroristes" commis "à l'encontre de familles civiles" dans les campements
d'Aklaz et d'Awakassa. Les auteurs de ces "exactions" appartiennent
"vraisemblablement à l'Etat islamique dans le grand Sahara" (EIGS).
Le groupe EIGS, basé à la frontière entre le Mali et le Burkina Faso, est
dirigé par Adnane Abou Walid Sahraoui, un transfuge d'Al-Qaïda au Maghreb
islamique (Aqmi), qui a aussi codirigé le Mouvement pour l'unicité du jihad en
Afrique de l'Ouest (Mujao), un groupe islamiste malien.
Depuis le lancement en 2013 d'une intervention militaire française, les
groupes jihadistes ont été dispersés et en grande partie chassés du nord du
Mali, dont ils avaient pris le contrôle en mars-avril 2012.
Mais des zones entières du pays échappent au contrôle des forces maliennes,
françaises et de l'ONU, régulièrement visées par des attaques, malgré la
signature en 2015 d'un accord de paix, censé isoler définitivement les
jihadistes, dont l'application accumule les retards.
Depuis 2015, ces attaques se sont étendues dans le centre et le sud du Mali
et le phénomène déborde sur les pays voisins, en particulier le Burkina Faso
et le Niger.
str-siu/jh

Commentaires