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Grève des commerçants détaillants: le SYNACODEM et GAGCDM se mobilisent
Publié le mercredi 2 mai 2018  |  Info Matin
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© aBamako.com par mouhamar
Visites des ministres au site de recasement des commerçants sinistrés suite aux incendies.
Bamako, le 05 mai 2014 aux Halls de Bamako. Trois ministres ont visité cet après-midi le site de recasement des commerçants sinistrés suite aux incendies dans les halls de Bamako.
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C’est demain que certaines associations et organisations de commerçants au détail de notre pays entament une grève de 48 heures (les 3 et 4 mai). Face à la confusion qui règne sur le climat social suite à cette annonce, la Coordination des associations et groupements des commerçants détaillants du Mali (CAGCDM) et le Syndicat national des commerçants détaillants du Mali (SYNACODEM) réaffirment leur attachement à l’unité du secteur privé, au dialogue et à la concertation. Cependant, n’ayant pas été associés audit préavis, les deux regroupements se désolidarisent du mouvement de grève, prévu en principe pour demain.

L’information a été donnée, lundi dernier, par les responsables des deux syndicats qui ont animé un point de presse à la Chambre de commerce et d’industrie du Mali (CCIM).
La conférence était animée par le secrétaire général de la CAGCDM, Harber Maiga, et le président du SYNACODEM, Cheick Oumar Sacko. On y notait également la présence de plusieurs responsables et membres des deux regroupements de commerçants.
Les commerçants ont saisi l’opportunité pour inviter leurs militants et sympathisants à se tenir mobiliser pour le lancement très prochain du projet de formalisation des acteurs du commerce de détail (PROFAC) pour un coût de plus de cinq milliards de FCFA, à l’initiative des plus hautes autorités de notre pays.
Selon Cheick Oumar Sacko, si les deux faitières apprécient la légitimité de certains points de revendication, ils se désolidarisent toutefois du mouvement de grève lancé par certains commerçants, à cause de son caractère ‘’va-t’en guerre en ce moment précis où le secteur privé n’aspire qu’à l’unité et à la réconciliation’’.
« Nous sommes enclins que certaines des préoccupations évoquées sont récurrentes et interpellent aussi bien les pouvoirs publics que les différents acteurs du secteur celui du détail », a-t-il martelé.
Chacun des points de revendication posés par les grévistes a déjà fait l’objet de plusieurs négociations entre les SYNACODEM, la CAGCDM et les autorités compétentes, dont beaucoup ont fait l’objet d’accord et des avancées significatives ont été obtenues par rapport à d’autres, a expliqué le conférencier.
M. Sacko a indiqué que les deux faitières se situent toujours dans cette logique de dialogue annoncée plus haut afin de trouver un accord sur l’ensemble des préoccupations du monde du commerce en détail.

Quant à M. Harber Maiga, il a souligné que le SYNACODEM et le CAGCDM ont fait de la question des bâtiments administratifs et les espaces verts des points d’honneur pour recaser les commerçants détaillants et autres victimes des opérations de déguerpissement dans le District de Bamako.

S’agissant du visa chinois, le président du CAGCDM a expliqué que les deux organisations soutiennent la libéralisation de l’octroi adaptée aux besoins des commerçants sous tous les cieux bien entendu dans le strict respect des conventions internationales et du partenariat.
« Quant à la relecture des textes régissant les élections de la Chambre de Commerce et d’industrie du Mali, nos deux organisations encouragent la mise en place d’une commission de relecture desdits textes pour une meilleure prise en charge de la représentation du secteur au sein de l’institution consulaire. En ce qui concerne les 3% applicables au chiffre d’affaires de contribuable, ils sont parties intégrantes du système déclaratif de la réforme fiscale de 2014 », a martelé le conférencier.
Le conférencier a souligné que les organisations du monde du commerce au détail apprécie la réforme concernant la résolution de la question des 3% applicables au chiffre d’affaires du contribuable qui est ‘’révolutionnaire’’ parce que désormais aucun agent n’a droit de vie et de mort sur le contribuable qui déclare son impôt en fonction de son chiffre d’affaires.
« Nous avons en son temps exigé des mesures d’accompagnement et une évaluation à la réforme après 3 ans de mise en œuvre. Dans tous les cas, le partenariat avec les services des impôts a toujours permis de résoudre les cas et difficultés soulevés », s’est-il réjoui.
Sur le second sujet des échanges avec la presse, il a porté sur le lancement pour très bientôt du PROFAC pour un montant de 5, 078 milliards de FCFA repartis sur la période 2018-2022.
Il permettra à court terme de consolider les acquis des CGA en renforçant leurs capacités organisationnelles, financières et professionnelles ; de contribuer à la promotion du commerce intérieur en améliorant les conditions de vente, de commercialisation et le partenariat grossistes-détaillants.

Si les conférenciers n’ont pu préciser la date précise de l’événement, ils ont informé qu’il ne s’agit désormais que d’une question de jour. En effet, explique-t-on, le Comité de pilotage en sa session du 15 mars 2018 a fortement recommandé que le lancement officiel du projet soit fait sous le haut patronage du président de la république.

Par Sidi Dao
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