La 51ème session de formation des jeunes cadres journalistes africains s’est ouverte à Caire le 21 avril 2018 au centre des médias de l’Egypte. La cérémonie d’ouverture était présidée par le grand écrivain Makram Mohamed Ahmed, président du conseil suprême pour l’organisation des médias, en présence de son excellence ambassadeur Ahmed Hagag, conseiller de l’Union des journalistes Africains et du président de l’Union des journalistes de Nigéria M Shuaibu Usman Leman.
Initiée depuis plus d’une vingtaine d’années, cette session de formation s’inscrit dans le cadre de l’intégration africaine. La dite formation qui a commencé le 21 avril se terminera le 10 mai et a non seulement pour objectif de renforcer la capacité des journalistes africains mais aussi de leur permettre de découvrir l’Egypte et son histoire. C’est l’occasion, de partager les expériences des différents stagiaires et corriger leur lacunes afin de donner une dynamique à l’intégration africaine tant prononcée et entendue par les chefs d’Etats.
L’écrivain M Makram Mohamed Ahmed a affirmé que malgré quelques difficultés financières constatées dans les dernières années, l’Egypte parvient à continuer sur la formation des jeunes journalistes. Pour lui, investir dans la jeunesse, c’est investir pour le futur et le bien du continent.
De sa part son excellence M Ahmed Hagag, ambassadeur a laissé entendre que, cette rencontre des journalistes est le maillon essentiel de l’intégration africaine. « Cette session permet aux jeunes journalistes du continent de mieux connaitre le rôle que joue l’Egypte dans le continent particulièrement dans l’intégration africaine » disait M Hagag. Toutefois, M. Shuaibu Usman Leman a remercié le gouvernement Egyptien pour son effort dans l’intégration Africaine et particulièrement le conseil suprême de l’information. Par ailleurs, il a demandé aux stagiaires d’être assidu et respecté les règles de la formation mais également des lois Egyptiennes. Du début à nos jours, les stagiaires se sont imprégnés d’un certain nombre de thème, tels que : la zone franche commerciale en Afrique, les exigences d’une réussite ; la presse jaune, dommages pour la profession et la société ; les défis actuels de l’Afrique ; la diversification culturelle pour un poids politique en Afrique ; les investissements des ressources minières en Afrique ; la rotation du pouvoir et son impact sur le développement humain ; les défis politiques et sécuritaire menaçant la stabilité du continent et l’autonomisation des femmes en Afrique. Ce sont ces quelque thèmes qui ont été débattus durant la première semaine de cette session qui s’étend jusqu’au 10 Mai.
Les exposants experts chacun dans ses domaines ont tous prouvé, la richesse du continent Africain qui est devenu une convoitise des puissances étrangères. Toutefois, ils affirment que, nos dirigeants doivent aller au-delà des discours de l’intégration pour passer à l’acte concret afin de ne pas être monopolisé par les occidentaux. Pour eux, il est temps que les Africains se donnent la main pour aller à une vraie intégration, qui passe tout d’abord par la suppression des visas entre les pays africains. Les stagiaires ont trouvé les débats intéressants et les exposants étaient à la hauteur des attentes.