Les médicaments et dispositifs médicaux pris en charge par le régime de l’Assurance maladie obligatoire (AMO) couvrent l’essentiel des pathologies de santé publique dans notre pays. Mais la Caisse nationale d’assurance maladie (AMO) en charge de la mise en œuvre du régime cherche toujours à répondre aux exigences de qualité et de couverture des besoins des assurés. C’est cette recherche de meilleures conditions de prise en charge qui sous-tend la révision de la liste des médicaments et dispositifs médicaux pris en charge par le régime de l’AMO dans les pharmacies privées. A ce propos, un atelier national de dissémination de la nouvelle liste AMO 2018 s’est tenu, hier à la Maison des Aînés.
La cérémonie était présidée par le directeur général de la Caisse nationale d’assurance maladie (CANAM), Ankoundio Luc Togo, en présence du directeur général de la Pharmacie et du Médicament, Dr Yaya Coulibaly. Y étaient aussi le directeur général adjoint de la CANAM, Alassane Balobo Dicko et le directeur de l’administration de la gestion des ressources humaines (DAGRH) de la Caisse, Abdou Touré.
La CANAM multiplie les initiatives pour soulager les assurés AMO, en termes d’accessibilité et de disponibilité de médicaments de qualité. Pour elle, la qualité est une exigence de prise en charge mais surtout à moindre coût, notamment pour les personnes enrôlées à l’AMO. C’est dans cet esprit que de larges concertations avaient été engagées sur la révision de la liste des produits pharmaceutiques admis à l’AMO. Des acteurs en charge de la gestion, de la mise en œuvre et de l’accompagnement du régime s’étaient prononcés sur la liste et avaient fait des observations qui ont été intégrées. Désormais, cette nouvelle liste de médicaments entre en application. Elle se substitue à la liste de 2014 qui devient de facto caduque.
Pour le directeur général de la CANAM, l’atelier fait suite à la signature de l’arrêté interministériel fixant la liste des médicaments et dispositifs médicaux admis à la prise en charge de l’AMO par le ministre de la Solidarité et de l’Action humanitaire et son collègue de la Santé et de l’Hygiène publique. La Caisse a une vision claire des choses.
A ce propos, Ankoundio Luc Togo a rappelé qu’à travers cet atelier de dissémination de la nouvelle liste des médicaments et dispositifs médicaux admis à l’AMO, les participants visent une large information et une meilleure appropriation de celle-ci par toutes les parties prenantes, acteurs clés de la mise en œuvre du régime AMO.
Pour le patron de la CANAM, la tenue de cette rencontre concrétise, une fois de plus, la volonté et l’engagement constant du ministère en charge de la Solidarité à être à l’écoute permanente de tous ses partenaires, condition sine qua non pour garantir davantage la réussite de la mise en œuvre de l’AMO. Par ailleurs, il a souligné que l’application de la nouvelle liste garde comme fil conducteur la prise en charge par le système d’assurance maladie des produits pharmaceutiques susceptibles de couvrir l’essentiel des pathologies couramment observées, en matière de santé publique dans notre pays. Ce qui n’empêchera pas une révision chaque fois que de besoin.
Pour le directeur national de la Protection sociale et de l’Economie solidaire, Mohamed Bassirou Traoré, la rencontre aura le mérite d’établir une compréhension commune sur les médicaments de la liste AMO. Quant au directeur de la Pharmacie et du Médicament, il a rappelé que la nouvelle liste a pour socle la nomenclature des médicaments essentiels de la liste de 2016. Mais auparavant, Yaya Coulibaly avait expliqué le souci de la qualité et de l’efficacité qui a prévalu dans le choix des produits retenus.