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La Banque mondiale finance un projet pour l’amélioration des capacités d’irrigation au Sahel
Publié le dimanche 6 mai 2018  |  Xinhua
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Le gouvernement nigérien et une délégation de la Banque mondiale ont signé vendredi après-midi à Niamey une convention de financement d'un projet d'appui régional à l'initiative pour l'irrigation au Sahel pour un montant de 13 milliards de francs CFA (25 millions de dollars), a-t-on appris de source officielle.

L'objectif est d'améliorer les capacités d'irrigation et d'accroître les superficies irriguées selon une approche régionale basée sur les solutions dans six pays du Sahel, à savoir le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et le Tchad.

Il s'agit d'une initiative de la Banque mondiale et de l'ONU, lancée en octobre 2013 à Dakar lors du sommet de haut niveau sur l'irrigation. Elle vise à atteindre un million d'hectares irrigués au Sahel à l'horizon 2020.

Pour la responsable des opérations de la Banque mondiale au Niger, Soukeyna Kane, "ce caractère régional du projet se justifie par la forte volonté de coopération entre les Etats du Sahel, une coopération qui leur permet d'améliorer la performance du secteur irrigué, d'accélérer les investissements en travaillant très concrètement sur la façon de faire les choses".

"Au-delà des échanges de connaissances, il s'agit de partager le processus et les modalités de mise en oeuvre pour que des solutions adaptées aux besoins des producteurs soient appropriées par les acteurs et institutionnalisées au niveau des Etats", a-t-elle précisé.

La ministre nigérienne du Plan, Aïchatou Boulama Kané, a indiqué qu'à cet effet, un portefeuille de projet "sera élaboré en prenant en compte les potentiels en ressources en eau, les préoccupations liées à la sécurité foncière, la réhabilitation et la construction de nouveaux schémas d'irrigation et toutes autres infrastructures permettant le désenclavement des zones concernées et l'évacuation des productions".

Au Niger, ce projet touchera 9.700 bénéficiaires directs, dont 35% de femmes, dans 17 communes de onze départements situés dans les régions d'Agadez, de Dosso, de Tillabéry et de Tahoua.
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