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Ousmane Madani Haidara à l’ouverture du 3ème congrès de l’Ançardine: « Je n’ai jamais dit qu’un musulman ne doit pas faire de la politique… »
Publié le lundi 7 mai 2018  |  Le Sursaut
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© aBamako.com par FS
Atelier de validation du rapport sur l`employabilité des diplômés et formés en langue arabe
Le CICB a abrité le Jeudi 27 Août 2015, l`Atelier de validation du rapport sur l`employabilité des diplômés et formés en langue arabe. Photo: Ousmane Chérif Madane Haidara
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Renouveler le bureau, toiletter les textes fondateurs de l’association, sont entre autres activités qui étaient au menu du 3ème congrès ordinaire de l’Ançardine National du Mali, tenu sous l’égide de son guide spirituel Cheick Ousmane Chérif Madani Haidara. Les travaux de ce congrès se sont déroulés du 5 au 6 mai 2018 au palais des Sports Salamatou Maïga, sous le thème : « La saine compréhension de l’islam au service du développement »

La cérémonie d’ouverture était placée sous la présidence de Thierno Amadou Hass Diallo, ministre des Affaire religieuses et du Culte, en présence du guide d’Ançardine Ousmane Madani Haidara, du président du Mouvement pour l’Union des Maliens (MUM) Cheick Harouna Sankaré et d’autres personnalités politiques.

D’entrée de jeu Ousmane Madani Haidara, après avoir remercié les uns et les autres pour leur présence a tenu à préciser certaines choses concernant son organisation. Selon lui, l’Ançardine œuvre pour la promotion de l’islam et le développement du Mali. D’après lui, dans les régions comme à Bamako, il assiste les couches les plus démunies, construit des écoles, fait des dons, entre autres. Selon lui, l’islam est une religion de paix, de respect et de la solidarité.
En outre, pour cadrer les choses para rapport à certaines déclarations qu’on lui prête injustement, il a affirmé de n’avoir jamais dit qu’un musulman ne doit pas faire de la politique, mais que ce sont les leaders religieux qui ne doivent pas être présents sur la scène politique. Sans quoi, selon lui, le président de la République est un musulman.

Le thème de ce congrès est en lien avec le contexte actuel de notre pays où l’islam n’est pas compris comme un vecteur fondamental et stratégique de développement de l’humanité, sur les plans économique, social et culturel. C’est pourquoi, le président de la commission d’organisation de ce congrès, Seydou Traoré dira que grâce aux messages du Chérif Ousmane Madani Haidara, l’islam a été compris comme un facteur de développement. En illustrent les importantes réalisations faites par leur association à travers le pays. D’après lui, conformément aux dispositions statuaires et réglementaires de l’Ançardine, le congrès se tient tous les cinq ans sur convocation du président du comité exécutif national et en session extraordinaire chaque fois que cela est nécessaire à la demande des 2/3 des membres du comité ou 2/3 des sections.

Il dira que lors de cette assise les milliers de congressistes seront repartis entre 7 ateliers thématiques, que sont : l’atelier statut et règlement intérieur, l’atelier mobilisation de ressources financières, l’atelier plan de formation, l’atelier plan de communication, l’atelier politique d’enseignement, l’atelier projets de réalisation des infrastructures et l’atelier plan stratégique de développement.

Des travaux de ces différents ateliers, il est attendu des propositions porteuses menant à la fois au toilettage certain des textes fondateurs de l’association, du renouvellement des membres du comité exécutif national et du comité de contrôle national, entre autres, a indiqué M. Traoré.

Le ministre des Affaires Religieuses et du Culte, Thierno Diallo a salué l’initiative, tout en indiquant que son département œuvrera davantage pour la promotion d’un islam modéré.

Par Fatoumata Coulibaly


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