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Les attaques au Niger signent-elles le retour de Mokhtar Belmokhtar ?
Publié le vendredi 24 mai 2013  |  France 24


© Autre presse par DR
Crise malienne : Soldats rebelles de l`Aqmi
Photo : Soldats rebelles de Al Qaida au Maghreb Islamique (Aqmi)


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Mokhtar Belmokhtar a "supervisé" lui-même les attaques perpétrées jeudi au Niger, a affirmé le porte-parole de son mouvement, les signataires par le sang. Si son implication est avérée, elle mettrait un terme aux spéculations concernant sa mort.

Mokthar Belmokhtar était donné pour mort depuis plus de deux mois par les autorités tchadiennes. Photo à l’appui, N’Djamena avait annoncé, en mars dernier, qu’il avait été tué dans le massif des Ifoghas, dans le nord du Mali. Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a toujours démenti cette information. Finalement, le djihadiste algérien Mokhtar Belmokhtar dit le "Borgne" refait parler de lui en étant présenté comme le cerveau du double attentat perpétré, jeudi 23 mai, au Niger et qui a fait une vingtaine de morts.

"C’est Belmokhtar qui a supervisé lui-même les plans d’opération des attaques" qui ont "visé les forces d’élite françaises assurant la sécurité des installations de la firme nucléaire (Areva) et une base militaire nigérienne", a déclaré jeudi le porte-parole de son groupe, les signataires par le sang, cité par l’agence mauritanienne en ligne Alakhbar. Cette figure redoutée de la nébuleuse islamiste n’a cependant fait aucune déclaration suite à ces attaques.

Selon El-Hassen Ould Khlil, alias "Jouleibib", "plus d’une dizaine de combattants ont participé à ces attaques", menées conjointement selon lui avec le groupe djihadiste Mouvement pour l’unicité et le djihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) qui avait auparavant revendiqué les attentats. Il a également précisé que l’opération avait été nommée du nom d’Abou Zeid, un des dirigeants d’Aqmi, tué fin février dans le massif des Ifoghas par l’armée française qui intervient depuis le 11 janvier au Mali aux côtés d’armées africaines contre les groupes djihadistes.

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