Les violences se multiplient dans le centre du Mali entre Peuls, traditionnellement éleveurs, et les ethnies bambara et dogon, pratiquant majoritairement l'agriculture. Fin mars, l'ONU s'est dite « préoccupée par l'ampleur de ces violences intercommunautaires », évoquant un bilan « d'au moins une cinquantaine de morts ». Fuyant les violences, près d'une centaine de civils maliens ont quitté le centre du Mali pour trouver refuge à la périphérie de Bamako.
Dans une cour d’une maison à la périphérie de Bamako, sous une tente, une trentaine d’enfants. Ils sont arrivés ici avec leurs parents, au total près d’une centaine, dans deux camions. Plus de dix heures de route pour ces déplacés, pour la plupart éleveurs ou simples citoyens.... suite de l'article sur RFI