« A l’heure de la réussite, il n’y a aucune place pour l’échec », dit un adage bambara. A trois mois du 1er tour de l’élection présidentielle de juillet 2018, les obstacles semblent s’écrouler sur le chemin qui devrait conduire le candidat de l’Union pour la République et la Démocratie (URD) au palais de Koulouba. « Soumaïla Cissé, président de la République » hante tous les esprits et la fièvre monte de toutes parts sans rupture. Chaque jour qui nous sépare du rendez-vous électoral fait la promesse d’une victoire pour celui qu’on surnomme Soumi champion. Après l’Alliance des Démocrates Rénovateurs-ARD venue de la Majorité présidentielle pour le renforcer dans sa conquête du pouvoir, c’était le tour, le samedi 5 mai 2018 à la Cité des enfants, du mouvement « 2018 An Ko Soumaïla » de solliciter, officiellement, la candidature de l’ancien super ministre dans le Gouvernent dirigé par Ibrahim Boubacar Kéïta, alors Premier ministre entre 1996 et 2001.
C’est une salle électrique de la Cité des enfants remplie de potentiels électeurs engagés pour l’alternance 2018 et scandant en cœur : « Boua Ka bla » qui a accueilli, le samedi 5 mai 2018, le candidat de l’URD, Soumaïla Cissé, Chef de file de l’Opposition.
Fait nouveau dans l’histoire d’activités politique, le public est resté concentré de bout en bout tout au long de la cérémonie. Ce mérite revient à Ibrahim Yoro Maïga et à son équipe, qui ont convaincu Soumi champion que ce n’est pas du tape-à-l’œil, mais la dédicace d’une conviction dont la finalité est de le porter à Koulouba le 4 septembre 2018.
Convaincus de la réalisation de leurs vœux, ils ont remis au candidat le drapeau du Mali et une copie de leurs projets pour un Mali nouveau profitable à tous ses fils sans distinction.
Au cours de la cérémonie, la porte-parole du mouvement, Aminata Cissé, a expliqué les raisons de leur choix pour Soumaïla Cissé.
« La seule personne qui aujourd’hui est apte à apporter un effet positif à notre pays à travers un programme de société bien pointu axé sur l’épanouissement de tous les Maliens. Vous l’aurez compris, il s’agit de vous M. le Président Soumaïla Cissé », a dit Aminata Cissé.
La motivation ? Depuis des années, le pays connait une crise de gouvernance qui ne doit laisser « aucun citoyen indifférent ». « Une crise de gouvernance à la tête du pays caractérisée par la corruption, l’impunité, la mauvaise gouvernance, l’insécurité, surfacturation, le chômage des jeunes, l’éducation en chute… dont cette jeunesse n’en doute pas pour leur candidat d’en mettre fin une fois à Koulouba. On ne doute pas et on ne doutera jamais, que Monsieur le Président Soumaïla Cissé, que vous n’alliez pas mettre le bonheur de votre famille au-dessus de celui du peuple malien, que vous voyageriez à l’intérieur du pays plus qu’à l’extérieur, que vous feriez 7 fois le tour du mali avant de faire les 7 tours de la Kaba, que vous sanctionneriez tous les responsables reconnus coupable dans la corruption, que vous démuniriez le train de vie de l’Etat, que vous choisissiez l’expérience et non la connaissance, que vous n’alliez pas faire vos Conseils de ministres à 16 heures, que vous avez le Mali dans le cœur, que le 4 septembre 2018, vous seriez investi président de la République du Mali », dénonce et rassure le porte-parole du Mouvement. A l’en croire, Soumaïla n’est pas « seulement la solution, mais l’espoir de tout un Peuple ».
Répondant à la sollicitation des jeunes du mouvement « 2018 An Ko Soumaïla, le président de l’Union pour la République et la Démocratie (URD), a félicité les responsables du mouvement pour leur confiance. A l’en croire, leur engagement montre que les jeunes maliens sont « aujourd’hui plus intelligents, plus conscients et plus formés ». « C’est pourquoi, je vous fait confiance », dit Soumaïla avant de les rassurer que les élections auront bel et bien lieu à la date indiquée par le Gouvernement. « Car, nous ne laisserons personne détruire le pays », promet Soumi champion. Et une fois à Koulouba, il donne trois ans aux Maliens pour oublier complètement leurs souffrances : « La 3ème année de mon investiture à la présidence de la République, je promets que vous oublierez même le nom de Boua.»