Au Mali, à une semaine du début du mois de Ramadan, le prix du riz est passé de 400F à 500F. En plein centre de Bamako, au marché de Médine, clients et commerçants expriment leur mécontentement.
« La mauvaise saison de l’hivernage est la cause de l’ascension du cout du riz », explique Issa Traoré, commerçant détaillant, assis près de ses marchandises. En cette période, au marché de » Sougou Coura » ou Medine, les clients se font rare.
La faute à une augmentation des prix de certaines denrées de première nécessité depuis deux mois. Cette escalade de prix fâche les commerçants. Ils dénoncent une diminution de leur chiffre d’affaires. Certains vendeurs rapportent même des pertes sur le produit.
« A l’approche du mois de carême, tout laisse à croire que le prix de beaucoup d’autres produits risquent de grimper. Moi je réalise déjà des pertes sur le riz « , déclare Issa Traore, inquiet.
Même sentiment de frustration du côté des clients. « Il faut que le prix du riz baisse c’est la seule solution pour nous tous » déplore une cliente de son côté, venue s’approvisionner.
Le 5 Mai dernier, le bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA) a annoncé une flambée de prix de certaines denrées alimentaires. Au Mali, selon OCHA, le riz a grimpé de 12 % depuis mars.