Le Musée national de Bamako abrite depuis hier la semaine de la coopération Mali-Union européenne. L’objectif, selon les organisateurs, est d’expliquer aux Maliens ce que l’UE fait pour le financement de certains nos projets pour le développement de notre pays.
Organisé par le Projet d’appui à la filière anacarde au Mali (Pafam), l’Initiative de renforcement de la résilience par l’irrigation et la gestion appropriée des ressources (Irrigar), l’Institut géographique du Mali (IGM) entre autres en partenariat avec le ministère des Affaires étrangères et le ministère de l’Agriculture, l’objectif, selon les organisateurs, est de faire face à de nombreux problèmes comme la pauvreté extrême, la démographie galopante, les conflits internes et régionaux, les faiblesses institutionnelles sociales et économiques, un stress environnemental et des crises alimentaires récurrentes.
Selon la coordinatrice du Pafam au Mali, Mme Sophie, le projet est localisé dans les trois régions du Sud et du Sud-ouest du Mali, notamment Sikasso, Koulikoro et Kayes et concentre ses efforts dans 39 communes de 14 cercles. Le choix des régions est basé sur les potentialités pour la filière ainsi que sur des indicateurs de développement des populations.
L’objectif de son projet, selon lui, est de contribuer à la lutte contre la pauvreté, au développement durable au Mali et à la réduction de l’émigration par la mise en valeur de la filière de l’anacarde. Il entend augmenter les opportunités économiques d’emploi rural dans la filière de l’anacarde et les revenus des populations dans les régions concernées. Il s’agit aussi d’améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations bénéficiaires.
Bakary Dembélé de la direction nationale des routes dira l’UE contribue beaucoup plus au financement de plusieurs projets au Mali.