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Edito : Une alternance s’impose pour éviter l’effondrement du Mali
Publié le mercredi 9 mai 2018  |  Le Démocrate
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Auteur de la putréfaction actuelle du pays à cause de sa gouvernance chaotique du pays, Ibrahim Boubacar Kéita est candidat à la présidentielle du 29 juillet 2018. Il a rencontré, ce week-end, les membres de la majorité présidentielle qui lui ont demandé de se porter candidat pour un second mandat à la présidence du Mali. IBK dit qu’il ne peut que se remettre à leur demande. Cette réponse du Mandé Mansa n’est pas une bonne nouvelle pour la survie du Mali. Car un second mandat de IBK à la tête du Mali occasionnera, de l’avis général, l’effondrement du pays.

Faisons seulement le bilan de son premier quinquennat à la tête de la Présidence du pays. Il est caractérisé par : le pilotage à vue et une improvisation dans tous les domaines de la vie nationale ; des atteintes répétées à la morale publique, notamment des surfacturations des marchés publics et des détournements massifs des maigres ressources de notre pays ; immixtion, sans précédent au Mali, des proches du Président dans la gestion des affaires publiques ; un autisme et une insuffisance notoire de dialogue avec les partenaires sociaux politiques ; une polarisation extrême des rapports sociaux et l’exclusion de pans entier de la société de la gestion de la cité’’.



La gouvernance chaotique du Kankélétigui a aggravé l’état général du pays : le processus de paix est dans l’impasse ; le sang d’innocentes victimes coule chaque jour. L’insécurité s’est répandue du nord au centre ; les populations civiles vivent dans l’angoisse d’attentats meurtriers, la corruption, la pauvreté, la famine s’accroissent ; l’horizon est sombre pour le peuple malien ; le Président de la république et le gouvernement sont dépassés par l’ampleur et la gravité de la situation …

Pour éviter la réélection de l’actuel président de la République qui est synonyme de l’effondrement du Mali, une alternance politique s’impose. Afin de pouvoir la réaliser lors de l’élection présidentielle prochaine, une coalition de partis politiques de l’opposition et d’associations de la société civile se sont engagés autour d’un nouveau programme politique commun. Ils ont signé un manifeste en ce sens.

En plus de la signature de ce manifeste, les Maliens de tout bord qui ont été trahis, humiliés et déçus par IBK, doivent sortir massivement le 29 juillet prochain pour lui réserver un vote sanction. La vigilance doit être de mise puisque les grandes manœuvres ont d’ores et déjà commencé afin d’offrir un second mandat à IBK et dès le 1er tour du scrutin. Qu’ils fassent énormément attention, car les Maliens ne les laisseront pas faire. S’ils s’entêtent à orchestrer une mascarade électorale, ils seront les seuls responsables d’une crise postélectorale.

Aliou Touré

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