Entre militaires parachutistes communément appelés « bérets rouges », et les « bérets verts », en référence à celui que porte le chef de l'ex-junte, le capitaine Amadou Sanogo, une crise s'est installée après le coup d'Etat du 22 mars 2012. Une médiation initiée par le Premier ministre avait ramené le calme, mais depuis 24 heures, cinq « bérets rouges » sont aux arrêts.
De son lieu de détention, le lieutenant-colonel Seydou Moussa Diallo exprime sa colère. Il dénonce son arrestation et celles de quatre autres militaires, arrestations qu'il qualifie de « rocambolesques et d'injustes ». Il explique que « la hiérarchie militaire a pris des engagements qu'elle n'a pas respectés ». Il cite pêle-mêle la « libération de tous les militaires 'bérets rouges' détenus, le cas de 23 autres militaires 'bérets rouges' portés disparus, et le paiement intégral des arriérés de salaires et de primes de ces mêmes 'bérets rouges' ».
« C'est parce que j'ai dénoncé tout ça qu'on m'arrête, je n'ai peur de rien », affirme encore le colonel connu pour avoir publié dans le passé des lettres ouvertes, et pour avoir également observé l'an dernier une grève de la faim à propos de la situation dans le nord du Mali. ... suite de l'article sur RFI