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Le Mali rejette l’offre du MNLA sur la présidentielle à Kidal
Publié le dimanche 26 mai 2013  |  Pana


© aBamako.com par A S
Cérémonie de signature entre les Nations Unies et le gouvernement du Mali de l`accord conjoint d`appui à la transition au Mali.
Bamako, le 11 mars 2013 dans la salle de conférence du ministère des affaires étrangères et de la coopération internationale. Le ministre Tiéman Hubert Coulibaly et le représentant résidant des Nations Unies Aurelien Agbenonci au Mali ont procédé à la signature du document.


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Le ministre malien des Affaires étrangères, Tiéman Coulibaly, a fermement rejeté jeudi à Addis-Abeba, en Ethiopie, la proposition faite mercredi à Ouagadougou, au Burkina Faso, par le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) de permettre la tenue de l’élection présidentielle prévue en juillet prochain à Kidal, dans le nord du pays, sans la présence de l’armée.

Cette offre du MNLA est minimaliste et inacceptable. Comment le MNLA peut-il encore continuer à dire que l’armée malienne ne doit pas entrer à Kidal? Ce n’est pas un bon discours. Nous avons proposé le dialogue et la réconciliation au MNLA ; ses dirigeants ne peuvent pas prétendre empêcher l’armée malienne de se déployer à Kidal’, a expliqué à la PANA le chef de la diplomatie malienne.

Il a appelé le MNLA à être réaliste et à admettre que l’armée et l’administration maliennes doivent se déployer sur l’ensemble du territoire national.
‘Un pays, c’est son armée, c’est son administration, c’est sa diversité culturelle. C’est cela que le MNLA doit accepter. Nous sommes prêts à nous asseoir sur la même table pour discuter avec des groupes qui ont porté tort au pays, qui ont commis des choses graves’, a ajouté M. Coulibaly.

‘Pour nous, les gens du MNLA sont des Maliens et tant que ce sont des Maliens, nous sommes prêts à nous asseoir autour d’une table avec eux. Mais, il faut qu’ils cessent de tenir le discours de dire que l’armée malienne ne doit pas être à Kidal. Les soldats de l’armée malienne sont des Maliens. On ne peut leur interdire de mettre pied sur une partie du territoire national’, a-t-il insisté.

Après un entretien avec le ministre burkinabé des Affaires étrangères, Djibril Bassolé, une délégation du MNLA a fait à Ouagadougou, capitale burkinabé, l’offre de permettre la tenue de la présidentielle de juillet prochain au Mali à Kidal, mais sans la présence de l’armée malienne.

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