L’Agence des Energies Renouvelables du Mali (AER) a tenu le mercredi 9 mai 2018 la deuxième session ordinaire de son Conseil d’administration. Présidée par M. Harouna Cissé, président dudit conseil, la rencontre s’est ouverte en présence du directeur général de l’AER, M. Souleymane Berthé et des autres administrateurs de la structure. L’ordre du jour de cette session portait sur l’examen et l’adoption du rapport d’activité de l’exercice 2017, le compte financier 2017. Les administrateurs ont aussi examiné et adopté le projet de budget pour 2018 et son programme d’activités.
Rato Moto
Ainsi, s’agissant du budget pour l’exercice 2018, il se chiffre à quelques 11 milliards de nos francs, contre 4 milliards en 2017. Selon, le premier responsable de l’AER, cette augmentation du budget s’explique par la mise en œuvre d’un projet phare cette année. Il s’agit du projet d’installation de quelques 36 milles lampadaires solaires à travers tout le territoire malien. Ce projet a connu sa phase pilote en 2017 avec l’installation de quelques milliers de lampadaires.
Aussi, en 2017 d’autres activités ont pu être menées. Ainsi, malgré les difficultés financières, la plupart des activités prévues en 2017 ont pu être réalisées et aussi le Mali a participé à plusieurs activités d’envergure internationale. Ce qui fait que courant 2017, le Mali a adhéré également à plusieurs organisations, comme l’Alliance mondiale des énergies solaires où deux programmes phares du Mali ont été retenus pour exécution. Cela, à hauteur de 63 milliards de F CFA pour un projet de 50 Mégawatts à Fana et un autre de 11 milliards pour renforcer la centrale solaire de Mopti pour l’agriculture.
Le président du Conseil d’Administration, M. Harouna Cissé a, pour sa part indiqué qu’il «nous faudrait trouver les moyens de rendre plus accessible l’énergie solaire. Il faut faire en sorte que les centrale solaires naissent partout où cela est possible pour assurer une production continue et une distribution continue de d’énergie au service du développement. C’est là les missions que nous dévons relever» dit-il.
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La BRVM accueille une session d’échanges sur la digitalisation des marchés de capitaux africains
La Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) a accueilli une session d‘échanges sur «la digitalisation des marchés de capitaux africains : le cas de M-AKIBA au Kenya» en collaboration avec Making Finance Work for Africa (MFW4A) de la Banque Africaine de Développement (BAD), le 08 mai 2018 à son siège. Selon la note du Service Communication et Relations Publiques de la BRVM, cette session, qui a vu la participation des acteurs des secteurs financiers et des télécommunications, s’est articulée autour d’une téléconférence, retransmise depuis Nairobi, et d’échanges sur les enjeux de la digitalisation des marchés de capitaux africains.
Cette note indique que la téléconférence, qui a permis de présenter le projet et de discuter des enseignements tirés du lancement du premier produit obligataire dénommé M-AKIBA, a été animée par les promoteurs de celui-ci, le Nairobi Securities Exchanges, le ministère Kenyan des Finances et la Banque Centrale du Kenya. Aussi, les échanges qui s’en sont suivis avec les participants ont porté sur le potentiel de réplication et de développement de ce modèle sur d’autres marchés africains et notamment les prérequis de la digitalisation et ses répercussions pour le marché financier régional de l’UEMOA et son écosystème. Dr Edoh Kossi AMENOUNVE, Directeur Général de la BRVM, a indiqué que « l’expérience du Kenya avec M-AKIBA est un bel exemple sur lequel les autres bourses pourraient s’appuyer en prenant soin, évidemment de scruter, d’analyser, d’explorer les points forts et tirer enseignement des points faibles pour d’éventuelles améliorations ».
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PLATEFORME « AN KO SOUMAILA, SOUMAILA LA SOLUTION » : le MONEC et Le CRAC plaident pour le changement
La commission éducation de la plateforme composée du Mouvement National des Enseignants pour le Changement (MONEC) et le Cercle de Réflexion et d’Action pour le Changement (CRAC) a organisé, le samedi 5 mai dernier à la Pyramide de Souvenirs, une conférence de presse. L’objectif de la conférence était d’éclairer la lanterne de l’opinion nationale et internationale sur la position du MONEC et CRAC par rapport aux échanges électoraux à venir. Le thème de la conférence est : « l’enseignant au cœur du changement ». La conférence a été animée par Siaka Hamidou Traoré, président commission éducation et Makan Traoré, secrétaire général du CRAC en présence de plusieurs membres des deux associations.
Composée de plus de 330 Associations, la plateforme « AN KO SOUMAILA, SOUMAILA LA SOLUTION » est répartie en dix commissions qui sont entre autres les commissions éducation, environnement et d’autres. Le MONEC et le CRAC sont les associations qui composent la commission éducation. Aux dires de Siaka H. Traoré, le MONEC est une association à caractère politique et social crée en septembre 2013 dont l’un des objectifs est de soutenir et accompagner un parti politique ayant un programme de société ambitieux, consistant basé sur l’amélioration du système éducatif malien par le renforcement et la formation des ressources humaines de qualité. Il a poursuivi en ajoutant que le CRAC, c’est une association de la société civile qui œuvre pour la promotion d’un nouveau type de citoyen, respectueux des valeurs sociales et républicaines et aussi pour l’amélioration des conditions de vie et de travail.
Dans son explication, M. Traoré a fait savoir que les premiers acteurs du changement sont les intellectuels, les leaders d’opinion, les organisations politiques, les organisations et associations de la société civile. Il a continué en disant en tant qu’organisation, « nous devons nous investir à identifier les causes profondes qui sont à l’origine de la dégringolade qui connait le pays au jour d’aujourd’hui pour y penser des solutions idoines. Pour ce faire, dit-il, le MONEC et le CRAC œuvreront ensemble pour l’alternance en vue de restaurer l’espoir. Pour terminer, Siaka H. Traoré a lancé un appel aux enseignants et à tous les militants à s’impliquer davantage pour une véritable alternance dans un Mali Uni et Fort.
En répondant aux questions des journalistes, Makan Traoré a fait savoir que la plateforme a été créée le 8 mars 2016 avec plus de 200 associations. Selon lui, c’est le 8 mars 2018 que la plateforme a décidé de soutenir le candidat Soumaïla Cissé de l’URD. Aux dires de Makan, le choix de Soumaïla Cissé, n’est pas un hasard. Parce qu’explique-t-il, M. Cissé est un homme d’Etat avec toutes les qualités dont le pays en a besoin. Il a un sens élevé de la responsabilité qui fait de lui pour nous un candidat intournable pour l’élection présidentielle 2018. Le secrétaire général de CRAC n’a pas manqué de souligner que le projet de société du candidat Cissé va de pair avec les doléances de la plateforme. De surcroit, le projet de société du candidat de l’URD est plein de projets concernant l’éducation, a-t-il conclu.