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Il n’y a aucune raison pour que l’Adema-PASJ quitte la coalition de la majorité présidentielle », selon Assarid Ag Imbarkawane
Publié le samedi 12 mai 2018  |  Jeune Afrique
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© aBamako.com par mouhamar
Journée parlementaire de l`Adema-Pasj
Bamako, le 18 janvier 2014 à l`hôtel Radisson-Blu. Le parti Alliance pour la Démocratie au Mali- Parti Africain pour la Solidarité et la Justice (Adema-Pasj) a réuni ses 16 nouveaux élus pour les former sur leur nouvelle mission de député.
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« L’Adema-PASJ doit être dans une suite logique de travaux de préparation des élections et de l’alliance que nous avons faite avec la majorité présidentielle, estime Ag Imbarkawane. Après l’élection de 2013, l’Adema-PASJ a officiellement écrit au président IBK pour l’informer qu’elle rejoignait la coalition de la majorité présidentielle. Il n’y a aucune raison pour que l’Adema-PASJ quitte le navire », ajoute-il.

Dioncounda Traoré, n’étant pas candidat, aurait dû mieux organiser le parti au lieu de l’abandonner de la sorte », souligne le député Issa Togo
L’envie de rejoindre l’opposition par certains cadres de l’Adema viendrait de deux raisons, selon le député Issa Togo, président du groupe parlementaire de l’Adema-PASJ. « La première est liée à la gestion interne du parti. Dioncounda Traoré, n’étant pas candidat, aurait dû mieux organiser le parti au lieu de l’abandonner de la sorte. La deuxième raison vient du fait que la majorité présidentielle a beaucoup affaibli l’Adema en faisant des offres à nos élus communaux et députés afin de les inciter à les rejoindre. Plusieurs cadres du parti qui occupaient des postes administratifs ont été relevés », explique le député.

Risque de dislocation ?
À cette longue liste de reproches, s’ajoute le fait que les leaders du parti de l’abeille estiment que le Rassemblement pour le Mali (RPM) ne les a pas consulté à temps, afin de mettre en place une stratégie pour soutenir Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) à un second mandat.

Au sein du comité exécutif, les défenseurs d’un ralliement à la coalition de la majorité présidentielle reconnaissent ces critiques mais tentent de convaincre l’autre camp. « Toutes ces critiques sont vraies, et le président de la République aurait dû être l’arbitre entre les partis de la majorité, mais il n’avait pas le temps et le RPM n’avait pas d’expérience de la gestion du pouvoir », explique ce même membre du comité exécutif de l’Adema-PASJ.

Même si le comité exécutif arrive à s’accorder sur la coalition à soutenir, rien n’est encore gagné, puisque la décision finale ne peut être entérinée qu’à la conférence nationale extraordinaire du 19 mai prochain. Un exercice qui s’annonce électrique d’autant plus que cette conférence peut désigner sur place un candidat du parti, chose à laquelle tiennent les délégués de la base.

L’Adema-PASJ risque donc de se disloquer en trois parties : celle qui va soutenir, coûte que coûte, un candidat interne, celle qui compte rejoindre l’opposition et celle qui souhaite rester au sein de la majorité présidentielle.

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