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Conflits Intercommunautaires au Mali : La SADI s’insurge contre la présence des milices armées!
Publié le lundi 14 mai 2018  |  le sursaut
Oumar
© Autre presse par DR
Oumar Mariko
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Le bureau exécutif national du parti SADI (Solidarité Africaine pour la Démocratie et l’Intégration) a organisé, le mercredi 09 mai, au palais des sports Salamata Maïga, une conférence de presse. Elle portait essentiellement sur les conflits intercommunautaires qui sévissent dans certaines localités du Mali ainsi que la nouvelle loi électorale.

Co-animée par le président du parti Oumar Mariko et Dr Yehia Ag Mohamed Aly, et de l’honorable Amadou Araba Doumbia, tous membres de BEN de SADI, cette conférence a enregistré la présence de Mamadou Igor Diarra, ancien ministre de l’Economie et des Finances sous le régime IBK, candidat à la magistrature suprême du pays et des ambassadeurs de la Chine et du Venezuela.

Comme inscrit à l’ordre du jour le premier point abordé par les conférenciers portait sur les conflits intercommunautaires qui sévissent dans le Centre et le septentrion du Mali.

Pour camper le décor, le président du parti SADI dira avoir alerté depuis 2015 sur les dangers de la création des milices armées (notamment le Gatia…). De même, il dira avoir interpelé l’Etat et plus particulièrement le président de la République sur sa responsabilité dans l’enclenchement d’un engrenage mortel pour la nation.

« Sous-traiter tout ou une partie de sa sécurité à des groupes d’auto défense, de milices ou à des armées étrangères c’est faire abandon de sa souveraineté et accepter son affaiblissement pour une très longue période » a déclaré le président du Sadi.

Selon le Dr Oumar Mariko, le duo actuel au sommet de l’Etat, IBK et Soumeylou, est le même qui a instrumentalisé le MPA et l’ARLA en 1993 -1994, semant ainsi les germes d’un conflit fratricide entre Imigad et Iforas. « Ceux-ci ont une grande expertise dans l’ingénierie dans la mise en place des milices et de l’instauration de la terreur comme réponse aux revendications du peuple » a-t-il déclaré.

Aux dires du président Mariko, le parti Sadi a reçu des informations crédibles qui font état du recrutement de 600 soi-disant donzos venus de la Côte d’Ivoire contre le payement de 5 million FCFA par personne. Et précisera que ce recrutement est assuré en Côte d’ivoire par un ancien militaire malien très proche de certains hauts responsables maliens.

Parlant de la nouvelle loi électorale, Dr Mariko sans langue de bois dira que la modification de la loi électorale à 6 mois de l’élection présidentielle est contraire aux dispositions de la convention de la CEDEAO ratifiée par le Mali.



Sur les innovations de la nouvelle loi, il affirme, qu’elles marquent plutôt des reculs par rapport à un certain nombre de points. Le premier point touché du doigt par le président Mariko a été la fixation du montant de la caution par candidat à 25 000 000 FCFA. « Cela est anticonstitutionnelle et une mesure exclusive », dit-il, en précisant que ce montant n’est pas à la portée de la majorité des Maliens.

Un autre point non moins important abordé par le président de la Sadi aura été l’acceptation des suffrages par deux types de carte d’électeurs, à savoir la carte NINA et la carte d’électeur biométrique. « La circulation de deux types de cartes démultiplie le risque de fraude » a-t-il déclaré.

Pour terminer, Dr.Mariko, a égrené d’autres points de recul relatifs à la prise en charge par l’Etat que de deux assesseurs par bureau de vote l’un pour l’opposition et l’autre pour la majorité, la signature aux dos des bulletins de vote par le président et les assesseurs et la fixation d’un nombre minimal d’électeurs par bureau de vote.

Par Jean Joseph Konaté

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