On ne pouvait trouver meilleure formule que celle d’IBK mais, la formation politique à laquelle la corvée de la vaisselle revient, n’a pas été conviée aux agapes. Pauvre RPM, devant répondre et pâtir d’un bilan non endossé.
Les Tisserands ont une posture des plus inconfortables. Ils n’ont véritablement pas été à la soupe, mais, ils sont vraiment ceux qui sont obligés de se taper la corvée de la vaisselle. Et pour cause.
La formation d’IBK a été marginalisée les 5 ans du pouvoir. Il n’a presque pas eu voix au chapitre. Mais, à l’heure du bilan, il ne peut pas ne pas revendiquer, serrer les rangs au moment où les rats quittent le navire.
Quel que soit la position qu’il adoptera, le parti en pâtira. S’il se désolidarise du bilan, il sera considéré comme traître au même titre que les autres qui ont été invités au festin. Or, c’est cette position qui conviendrait la mieux au Rassemblement pour le Mali aujourd’hui. On n’a rarement vu le parti considéré et traité comme ayant remporté les élections. Ça a grogné dans les rangs, ruminé dans les chaumières, mais, peu de courageux sont allés au-delà.
Si le RPM revendique le bilan, ce qu’il ne peut que faire, ce sera à son détriment. Le RPM est parmi les perdants du quinquennat : obligé de faire le ménage d’un festin dont on était qu’un quelconque convive parmi les autres.
Alexis Kalambry