Selon l’élu à Kolondièba, «un processus qui traîne ne doit pas être arrêté. Mais des moyens devraient être trouvés pour l’accélérer». D’après lui, les discussions avec Cissé Technologie ont porté sur le prix, qui était, selon l’Honorable Oumar Mariko, de 12.000 FCFA voire plus. Et de justifier que Cissé Technologie avait accepté une réduction à 6000 FCFA. Sur la base de ces arguments, l’Honorable Mariko a soutenu que l’État devrait accepter cette proposition au lieu de faire une nouvelle demande de réduction. En cela, en estimant que l’État devait prendre en charge la réduction du coût de la carte.
Par ailleurs, l’Honorable Oumar Mariko a ignoré qu’aucun Malien moyen encore les démunis, ne pourra se procurer d’une carte d’identité à 13.000 FCFA. De ce fait, plus d’un Malien était étonné de lui voir soutenir l’attribution dudit marché à Cissé Technologie au regard des conséquences qui peuvent se répercuter dans la vie du bas peuple. En tout cas, c’est un comportement à sujet de compromission. Et cela pour celui qui connaît les largesses du Baron de Cissé Technologie.
De toutes les façons, le Général Salif Traoré, Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, n’a pas tergiversé. Pour lui, le processus est arrêté.
Par ailleurs, faut-il noter que les Maliens souffrent encore suite à l’arrêt des scanners des CHU Gabriel Touré et Point G. Des équipements fournis par la même entreprise Cissé Technologie.