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La libre circulation des personnes et des biens dans l’espace CEDEAO : Un véritable calvaire !
Publié le mercredi 16 mai 2018  |  Le Démocrate
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Créée en 1975, la CEDEAO (Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) est une organisation composée de 15 Etats ayant une vision commune pour les populations. Parmi les quelques objectifs basics de cette organisation, s’y figure la libre circulation des personnes et des biens. Néanmoins, si la coopération et l’intégration des Etats membres sont axées sur ce principe, les réalités ne disent forcément pas du bien sur le terrain. Les voyageurs sont confrontés à un véritable chemin de croix dans leur va-et-vient. Les barrières, les péages, les douanes et les rackets de certains agents de sécurité, c’est un véritable calvaire.

40 ans déjà que les chefs d’Etats de la sous-région se réunissent pour discuter des questions liées à la vie économique et au fonctionnement de la CEDEAO. C’est une bonne nouvelle pour les populations si cette initiative arrive à garantir de meilleures conditions de vie sur le plan économique. A l’état actuel des choses, le vrai enjeu de la CEDEAO demeure la libre circulation des personnes et des biens. Il ne faut pas se voiler la face, la libre circulation dans l’espace CEDEAO a du plomb dans les ailes. D’aucuns penseraient que circuler librement dans la CEDEAO, c’est voyager sans payer un seul centime à aucun agent de sécurité avant d’arriver à destination. Il n’y a que leurs déceptions qui deviennent effectives lorsqu’ils se rendent compte des réalités sur les routes. Le nombre élevé des barrières sur les routes sans qu’aucun Etat ne réagisse pousse les riverains à penser que c’est une liberté empoisonnée qui leur a été offerte. Chaque poste de contrôle devient un péage. Les rackets de toutes sortes sont plus illustratifs. Et pis, un voyageur en situation régulière se voit dans un impératif de payer un frais anonyme ou de se voir garder pendant un bon moment à moins qu’un sauveteur le fait pitoyablement à sa place.

Si toutes les conditions ne sont pas encore réunies pour réserver un bon voyage pour les pauvres africains de la CEDEAO, de grâce, que les Etats membres pour une seule fois le clament haut et fort afin que leurs compatriotes puissent se préparer en conséquence au lieu de leur faire vivre cet enfer terrestre.

Folly Eka

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