La manifestation organisée par les populations de Keniéba en avril dernier a porté un sérieux coup à tous ces opportunistes qui défilaient à Koulouba pour parler au nom des populations et solliciter un second mandat pour le président IBK. Cette mise en scène savamment orchestrée par des thuriféraires a finalement cessé depuis la manif de Keniéba.
Aujourd’hui, les maux qui minent le Mali sont connus : l’insécurité, la pauvreté ambiante et la faim. Deux manifestations qui ont eu lieu cette semaine interpellent vivement IBK et son régime. A Fana, l’assassinat crapuleux d’un enfant (albinos) a provoqué lieu à des violences. A Sadiola, le mardi dernier, les femmes ont exprimé leur colère face à la pénurie d’eau qui frappe leur localité. Voilà des signaux qui doivent ouvrir les yeux des gouvernants, au lieu de se complaire dans des actes folkloriques et autres soutiens mensongers dont l’objectif est de se maintenir vaille que vaille au pouvoir.
Grande marche de la Coalition pour l’alternance
La Coalition pour l’alternance et le changement qui regroupe plusieurs partis politiques, mouvements et associations, projette d’organiser une grande marche le 2 juin prochain.
Motif ? Exiger la tenue d’élections transparentes et exiger la libération de l’Ortm (Office de radiotélévision du Mali). La Coalition pour l’alternance entend élargir cette manifestation à la diaspora pour alerter l’extérieur.
IBK à la rencontre du CE de l’Adema
Les préparatifs pour la présidentielle du mois de juillet 2018 se poursuivent. Le président, Ibrahim Boubacar Keïta a reçu, le lundi 14 mai dernier, les responsables de l’instance dirigeante de l’Alliance pour la démocratie au Mali (Adema), principale formation politique alliée du pouvoir au sein de la majorité présidentielle, pour parler du futur scrutin. L’Adema est divisé entre les partisans d’un soutien à la candidature au président IBK dès le premier tour, et les partisans d’une candidature interne du parti. Concrètement, l’Adema va faire une offre politique : soutien négocié, un programme commun sur papier pour soutenir la candidature dès le premier tour de l’actuel locataire du palais de Koulouba. Maintenant, le plus difficile sera de faire valider cette offre, cette option, par les 55 sections de l’Adema lors d’une réunion prévue avant la fin de cette semaine.
Bittar prône le consensus
Lors de la convention de son parti, la convention nationale du parti le Mouvement citoyen pour l’alternance, le travail et la transparence (MC-ATT), le samedi 12 mai dernier, au Pavillon des sports, Le président du parti Jamille Bittar à exhorté les maliens au consensus vu le contexte préoccupant que traverse le pays
Ainsi, compte tenu des aspects politico-sécuritaires qui dominent l’actualité de notre pays, le président du Mouvement citoyen pour l’alternance, le travail et la transparence a affiché l’ambition et la ligne directive de son mouvement politique pour les élections générales à venir. « Notre ligne politique est le consensus » déclare-t-il. Selon lui, le MC-ATT a pris l’engagement de s’investir dans une ligne politique qui ne pas dans la dentelle, « dans certains milieux l’on semble n’avoir pas compris, parce qu’on veut nous voir avec la majorité ou l’opposition ou même avec le centre. Nous, notre ligne politique est le consensus autour de nos racines parce que nous n’avons aucune vie de celles-ci. Les racines expliquent qui nous sommes, qu’est-ce que nous représentons »ajoute Jamille Bittar devant une foule nombreuse.
Mara dévoile son P.A.C.T.E.S
A quelques encablures de l’élection présidentielle du 29 juillet 2018, le porte étendard du parti Yéléma affute ses armes. Ainsi, à la tête d’une forte délégation, l’ancien Premier ministre a effectué, du 10 au 14 mai 2018, une visite de prise de contact dans la région de Mopti. L’occasion fût mise à profit pour s’entretenir avec les populations sur le premier chapitre (sur 5) de son projet de société intitulé « Programme d’Actions Concrètes pour la Transformation Economique et Sociale (PACTES).
Un mois après avoir déclaré sa candidature à la présidentielle, Moussa MARA a choisi d’aller à la rencontre des populations du Centre pour parler de sa vision et s’enquérir de leurs préoccupations. Tout au long de la tournée, M. Mara a prôné le concept de paix, de l’unité nationale et de rassemblement des maliens sans distinction religieuse ethnique ou raciale.