Le parti AMP (e pour un Mali prospère) a tenu, durant le week-end à l’hôtel Dafina, sa première convention nationale. Les travaux qui ont duré une journée étaient dirigés par le président du parti, Baba Arby. Des représentants de plusieurs formations politiques ainsi que des invités de marque étaient présents à la cérémonie d’ouverture.
Ces assises ont permis aux militant de la jeune formation de discuter de la vie du parti à travers son idéologie, ses missions, les activités menées pendant l’année écoulée.
Ils ont surtout approfondi la position du parti sur un certain nombre de sujets : les questions sécuritaires, la situation des populations refugiées ou déplacées des régions, les élections à venir.
Dans son intervention, le président de l’AMP a résumé les questions brûlantes de l’heure, notamment la sécurité du pays et les échéances électorales à venir. Sur le plan sécuritaire, Baba M. Arby a réaffirmé le soutien du parti à l’armée nationale et aux forces africaines et françaises engagées dans la lutte contre le terrorisme dans les régions du nord.
Concernant les élections, l’AMP adhère à la tenue du scrutin présidentiel en juillet et encourage le gouvernement à redoubler d’efforts afin de respecter la date échue. Baba Arby a préconisé à ce propos de sortir le plus tôt possible de la Transition.
Toujours à propos de la présidentielle, l’AMP a décidé au terme de ses assises, de ne pas présenter de candidat à ce scrutin. Cependant, le parti ne restera pas en marge du choix du futur président de la République. Il appellera ses militants à accorder leurs suffrages à la femme ou à l’homme qui correspondra à des critères conformes aux valeurs du parti. Ces critères sont relatifs à un nouveau leadership, au projet de société du candidat, à l’instauration d’un nouveau rapport entre les dirigeants et les populations, à la décentralisation comme facteur de développement.
A ces critères, il faut ajouter l’engagement du candidat à assurer une éducation qui garantisse le développement et la sécurité du pays. Le candidat doit aussi s’engager à lutter énergiquement contre la corruption.
La cérémonie de clôture de la convention nationale a été marquée par des témoignages, des motions de reconnaissance et des remerciements des responsables de formations politiques amis présents.
Créée en janvier 2012, l’Alliance qui poursuit son implantation à l’intérieur du pays est dirigée par un bureau national d’une soixantaine de membres.