Le Réseau APEM (Appui au processus électoral au Mali) a procédé samedi à son siège au lancement de ses activités d’éducation civique et de sensibilisation électorale, en présence de notre confrère Gamer A. Dicko, représentant le ministère de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de l’Aménagement du Territoire. Ces activités s’inscrivent dans un programme intitulé « Appui à la participation massive et équitable des citoyens aux élections présidentielles de 2013 dans les régions de Mopti et de Sikasso ». Ce programme sera exécuté grâce au soutien financier du PNUD.
En vue d’accompagner et de renforcer le processus électoral dans notre pays, le réseau APEM s’est assigné, selon son président Ibrahima Sangho, des tâches visant à cultiver la démocratie, à promouvoir un climat politique apaisé, à renforcer la capacité des acteurs politiques, la formation politique et l’appui technique aux femmes candidates et l’observation nationale non partisane.
Ibrahima Sangho a rappelé que depuis l’an dernier, le réseau a soumis deux projets au Programme d’appui au processus électoral au Mali (PAPEM) dans la perspective des élections. Le premier projet est intitulé « Appui à la participation massive et équitable des citoyens aux élections présidentielles de 2013 dans la région de Mopti ». Les cercles de Mopti, Bandiagara, Douentza, Djenné, Bankass, Koro, Tenenkou et Youwarou ont été retenus pour la réalisation de ce projet. Le second projet intitulé « Appui à la participation massive et équitable des citoyens aux élections présidentielles de 2013 dans le cercle de Sikasso » concerne toutes les communes du cercle de Sikasso.
L’objectif principal de ces deux projets consiste à accroître la mobilisation des citoyens pour une participation massive et équitable lors des prochaines échéances électorales dans les zones cibles.
Ce programme qui a débuté le 1er mai, se poursuivra jusqu’au 31 août. Durant quatre mois, le réseau APEM organisera des micros programmes, des débats radiodiffusés, des fora et des assemblées publiques à l’intention des populations, surtout les jeunes filles et jeunes garçons en âge de voter, afin de relever le taux de participation lors des élections.
Il se propose d’assister les populations lors de la distribution et du retrait des cartes NINA. Avec ses activités d’information et de sensibilisation, ce réseau d’associations et d’Ong s’emploie à renforcer la participation citoyenne, réduire les cas d’abstention et aider les électeurs à maîtriser les opérations de vote.
« Autant la participation massive et équitable des citoyens aux élections est un gage pour la légitimation des institutions, autant les élections transparentes sont la condition nécessaire pour l’instauration d’une démocratie apaisée, viable, dans laquelle tous les acteurs inscrivent leurs actions et démarches dans le cadre du respect de la constitution et des lois en vigueur », a estimé le président du Réseau APEM.
Ibrahima Sangho a affirmé la volonté du réseau de mener ses activités sur toute l’étendue du territorial national, y compris la région de Kidal. Il a annoncé l’envoi de délégués dans les camps de réfugiés au Burkina Faso, au Niger, en Mauritanie et en Algérie pour suivre le bon déroulement du scrutin. Dans ces camps vivent des compatriotes qui ont fui les régions du Nord à cause de la rébellion.
Mme Koné Djénéba Diarra, présidente du ROASE (Réseau ouest-africain pour la surveillance des élections) et Alain Ayadokoun, coordinateur du PAPEM, ont expliqué les activités que mènent leurs structures pour aider notre pays dans l’organisation des élections de sortie de crise. Le réseau APEM bénéficie aussi de l’assistance du NDI (National democratic institute) dans le cadre de la réalisation de ses activités.
