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Le président de l’URD, l’honorable Soumaïla Cissé lors son investiture : “Je ferai de ma présidence un quinquennat de réformes et de refondation de l’État”
Publié le lundi 21 mai 2018  |  Aujourd`hui
Cérémonie
© aBamako.com par A S
Cérémonie d`investiture du chef de file de l`opposition, Soumaïla Cissé
Bamako. le 12 mai 2018 le chef de file de l`opposition parlementaire, Soumaïla Cissé, a été investi samedi par son parti l`Union pour la République et la Démocratie (l`URD) et la plateforme « Ensemble, restaurons l`espoir »,
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C’est dans un Stade du 26 mars de Bamako plein à craquer que l’Union pour la République et la démocratie (Urd) a procédé, le samedi 12 mai, à l’investiture de l’Honorable Soumaila Cissé à la candidature à l’élection présidentielle du 29 juillet. C’était en présence des leaders de plusieurs partis politiques de la sous-région, dont Cellou Dalein Diallo de la Guinée Conakry, des présidents de plusieurs formations politiques du Mali dont Tiebilé Dramé du Parena, des anciens Premiers ministres maliens, des leaders d’opinion dont Ras Bath…

Dans ses propos introductifs, le secrétaire à la communication du bureau national de l’Urd, Me Demba Traoré, a rendu un vibrant hommage au président de son parti, l’Honorable Soumaïla Cissé, dont le savoir-faire n’est caché à personne. Il ajoutera que le Mali a trop souffert ces dernières années. Pour lui, le député de Nianfunké est un homme d’expérience, travailleur, rigoureux, ambitieux … Aussi, dit-il, Soumi Champion est le seul homme politique capable de résoudre les multiples problèmes qui assaillent les Maliens. Et d’appeler les Maliens à matérialiser leur soutien en faveur du candidat de l’Urd lors de l’élection présidentielle du 29 juillet.

Prenant la parole sous un tonnerre d’applaudissements des personnes assoiffées de changement, le candidat de l’Urd, l’Honorable Soumaila Cissé, a dressé un tableau sombre de la gouvernance actuelle de notre pays. Pour lui, cela est due à la faillite du pouvoir en place. Et de poursuivre qu’il y a une urgence d’instaurer un vrai changement à travers une alternance en 2018. Le candidat de l’Urd a saisi l’occasion pour dévoiler ses stratégies afin de mettre fin aux souffrances de la population malienne. D’abord, il a rassuré qu’une fois élu président de la République, il mettra fin à tous ces conflits intercommunautaires qui sévissent au centre du Mali, ce, à travers le dialogue. “En votre nom, au nom de tout notre peuple, j’engagerai immédiatement un processus politique pour résoudre la crise au Centre”, annonce-t-il. Et d’ajouter que ce processus sera fondé sur un dialogue intra et intercommunautaire afin que les populations de ces régions conviennent des conditions de leur cohabitation et de leur accès, dans la paix et la concorde, aux ressources naturelles de leurs contrées.

Mise en œuvre diligente de l’accord issu du

processus d’Alger

Aussi, promet-il de mettre en place un gouvernement de redressement national qui s’investira sans relâche à stabiliser le pays, à le réunifier, à réaliser la réconciliation nationale et à conduire les réformes pour refonder l’État du Mali.

En ce qui concerne le retour de la paix et la réconciliation nationale, Soumaïla Cissé a affirmé qu’il procèdera à la mise en œuvre diligente de l’accord d’Alger, conformément aux intérêts du peuple malien.

Dans le domaine de la lutte contre la corruption, il a promis de combattre l’impunité sous toutes ses formes. S’agissant de la défense et de la sécurité, l’Honorable Soumaila Cissé envisage de poser les fondations d’une armée nationale reconstituée représentative de la diversité de notre peuple. “Je lancerai une vaste campagne de recrutements dans toutes les régions du Mali pour renforcer les effectifs de l’armée. Les ressources financières destinées aux FAMAs seront sacrées. Quiconque détournera l’argent des FAMAs sera judiciairement poursuivi”, a-t-il martelé. Ce n’est pas tout. Le chef de file de l’opposition malienne a promis que l’Etat rendra, de façon systématique, des hommages aux militaires tombés sur le champ d’honneur pour la liberté du Mali. “Je ferai ériger des cimetières militaires afin de réserver une sépulture décente à nos héros morts pour la patrie. Je moderniserai l’outil de renseignements”, ajoute-t-il. Quant à la Sécurité d’Etat, le candidat du parti de la poignée de main indiquera qu’elle cessera d’être une police politique. Selon lui, la Sécurité d’Etat sera réorganisée en profondeur et mise exclusivement au service des intérêts supérieurs du pays et sera un puissant levier de la lutte contre le terrorisme.

Soumi promet l’indépendance des médias d’Etat

Pour la transparence et la protection de l’argent public, Soumi Champion a promis d’instaurer de nouveaux seuils et de nouvelles pratiques dans la passation des marchés publics. Evoquant la gestion des medias d’Etat, Soumaila Cissé dira qu’il s’engagera pour l’indépendance de la chaine de télévision nationale, Ortm et de la Radio nationale, à travers une gouvernance vertueuse et responsable pour en faire véritablement une radio et une télévision publiques au service du pays tout entier.

Les piques de Soumaïla Cissé au président IBK : “A titre personnel, je m’engage à être exemplaire ! Ma famille sera tenue à l’écart de la gestion de l’État. Aucun de mes enfants ne sera ni ministre ni député, aucun de mes neveux ne sera ministre. Aussi, conformément à l’article 37 de la Constitution, dès mon entrée en fonction, je procéderai à la déclaration publique de mes biens devant la Cour suprême”. La question de la décentralisation n’a été aux oubliettes. En effet, il a promis de renforcer la décentralisation car il estime que la gouvernance locale est le meilleur moyen d’impliquer les citoyens dans le développement de leur terroir. Le chef de file de l’opposition va plus loin dans ses promesses. “Je ferai de ma présidence, un quinquennat de réformes et de refondation de l’État”, a-t-il rassuré. Pour lui, le choix de l’Alternance s’impose à tous car le Mali a besoin d’une vision, d’un cap et d’un programme adapté au besoin réel des Maliens.

La nécessité d’instaurer une alternance en 2018

Selon le président de l’Urd, il a sillonné et continue de sillonner l’ensemble du pays pour rencontrer et écouter les Maliens de toutes les contrées afin de recueillir et saisir l’importance et la complexité des frustrations des Maliens. A le croire, il a pu entendre toutes les couches et noter les difficultés de chacune d’elles.

Aux dires du député élu à Nianfunké, ce qui est urgent aujourd’hui et qui peut rassurer les Maliens, c’est de donner à nos forces de Défense et de Sécurité les moyens conséquents afin les permettre d’accomplir leurs missions. “Au cours de quinquennat, nous allons investir dans les infrastructures, moderniser l’agriculture et l’élevage, garantir la sécurité alimentaire, sauvegarder l’environnement, donner aux enfants une éducation de qualité, fournir à tous les compatriotes des services efficaces de santé, créer massivement des emplois et vivifier le tissu économique, renforcer la performance administrative, rendre le cadre de vie des Maliens meilleur et tendre enfin vers une émergence durable”, a-t-il laissé entendre.

Aux dires de l’ancien président de la commission de l’Uemoa, lors de l’élection présidentielle du 29 juillet, les Maliens ne peuvent faire que deux choix, à savoir le choix de la continuité ou celui de l’alternance. “Notre pays est à présent devant un choix majeur : ou bien continuer sur le chemin actuel qui conduit à l’échec et au chaos ou bien se redresser pour redevenir ce que le Mali a toujours été, un pays stable, libre, uni et fier”, a-t-il laissé entendre.

Pour terminer, il a précisé que son programme de gouvernance est très ambitieux car il est le fruit d’une véritable consultation populaire. Ce programme s’appuie sur cinq piliers qui répondent aux problèmes des Maliens…

Boubacar PAÏTAO

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