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Présidentielle malienne: une course contre la montre qui bute sur Kidal
Publié le mardi 28 mai 2013  |  burkina24


© Autre presse par DR
Le Président du PARENA, Tiébilé Dramé, en conférence au CICB


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Les Maliens sont appelés aux urnes le 28 juillet prochain. C’est ce qu’ont décidé les autorités maliennes ce 27 mai, alors que des concertations se menaient dans la capitale burkinabè. Kidal étant toujours entre les mains de groupes armés touaregs, la présidentielle du 28 juillet s’annonce comme une course contre la montre qui bute contre ces occupants.

On veut bien le croire: la marche vers l’élection présidentielle est enclenchée, et avec elle la sortie de crise. La date du premier tour du scrutin est connue. L’inconnu reste encore de savoir si l’élection pourra se tiendra sur tout le territoire et à quelle prix, alors qu’une ville du Nord reste encore entre les mains de groupes armés.

Dans l’organisation de cette élection tant attendue par beaucoup, en faisant fi des autres obstacles possibles, la grande contrainte se situe une équation temps-espace. Sous la poussée de la communauté internationale, dont la France en pointe, l’organisation de l’élection présidentielle à une date proche était devenue comme une obsession; comme ce qui manque, après la libération (partielle?) du Nord, pour sortir définitivement de la crise, avec des autorités légitimes.

L’État Malien condamné à négocier

Seulement, un scrutin sur tout le territoire malien, dont une partie, Kidal, est sous occupation de groupes armés touaregs, reste un défi immense. Encore plus immense qu’il faut trouver très vite une solution négociée avec ses occupants. Depuis le début de la crise malienne, il faut reconnaître que le MNLA a toujours été ménagé et maintenant il est évident que ce groupe ne concédera pas facilement sa position à Kidal. Et ainsi, le Mali s’est lancé donc dans un processus dans lequel tout dépend d’un petit groupe, maître d’une ville et contre lequel on ne peut rien d’autre que négocier.

L’heure ne semble plus à la guerre qui risque de perturber la date de l’élection. Et on se demande bien, face aux groupes armés touaregs, ce que l’État malien va concéder afin de tenir le pari de cette élection. Les autorités maliennes, si l’on en croit l’émissaire chargé d’engager des contacts avec les groupes armés du Nord, se contenteraient volontiers d’un accord intérimaire qui permettra l’organisation de l’élection le 28 juillet prochain et sur l’étendue du territoire. Comme si l’on oubliait déjà le laxisme dans la gestion de l’irrédentisme touareg qui a conduit à cette situation d’où l’on veut sortir le Mali.

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