En 2000, le syndicat des cheminots achète le TF N°1637 de Kati sis à Samanko, d’une superficie de dix (10) hectares pour un montant de trente (30) millions de francs CFA à Mme Aline Lydie Sangaret. Ladite parcelle fut morcelée en 217 parcelles attribuées aux cheminots.
Après le morcellement et l’attribution des parcelles, une Association dénommée Amicale Dignité Continuité composé de hauts gradés de la police malienne se fend dans une correspondance portant promesse de vente adressée au commandant de cercle de Kati et aux Domaines entre elle et Mme Aline Lydie Sangaret.
Et depuis ce jour-là commence une aventure ambigüe pour le syndicat des cheminots. Ni la Cour d’Appel, ni la Cour Suprême n’ont pu dire le droit dans ce procès qui oppose cheminots et généraux de police.
A la Cour Suprême le procès tarde à connaitre son épilogue. Où va donc le cœur des juges entre cheminots et généraux de police ? Attendons le verdict du procès. Dans tous les cas, les cheminots ont fait une démonstration de force, le mercredi 16 mai, en bloquant les principaux passages à niveau des chemins de fer à Bamako (ils accusent 04 mois d’arriérés de salaires).
ADEMA-PASJ et la présidentielle: Guerre générationnelle ?
Dix (10) barons claquent la porte. Encore et toujours des défections quand il s’agit de présenter un candidat du parti à la présidentielle. Depuis de départ d’Alpha Oumar Konaré de la ruche, c’est la scission du parti qui est la règle du jeu politique chez les barons de l’écharpe rouge/blanc.
A quelques encablures de l’élection présidentielle, les abeilles bourdonnent dans la ruche et refusent de faire du miel, le 29 juillet. Pourtant les «reines» ne manquent. Mais hélas ! Comme d’habitude dix (10) barons (occupant de hautes fonctions dans les sphères de l’Etat) viennent de faire défection arguant qu’ils soutiennent la candidature d’Ibrahim Boubacar Kéita. ADEMA parti politique ou GIE ?
En 2002, Alpha a cassé l’Adema au profit du candidat indépendant Amadou Toumani Touré.
En 2007, l’Alliance pour la démocratie au Mali (ADEMA) a soutenu ATT pour un second mandat.
En 2012-2013, après la transition, Dioncounda Traoré est ses proches soutiennent IBK pour sauver le système de gouvernance mis en place par le régime ADEMA. Ne sachant plus sur quel pied danser, l’ADEMA des vieux est obligé d’accompagner le candidat du Rassemblement Pour le Mali (RPM) pour le meilleur ou pour le pire. Quant à la jeunesse ADEMA, il faut sauver l’honneur !
Parlement malien: sept (07) députés décédés pendant la législature 2014-2018
Après l’installation des députés et l’élection du président de l’Assemblée Nationale, en janvier 2014, notre organe de presse a qualifié cette législature de dangereuse au regard de la physionomie des hommes et des femmes. Le Parlement a voté des projets de lois anticonstitutionnelles qui auraient mis le pays dans l’impasse.
Si le gouvernement IBK a échoué, la faute incombe aux parlementaires. On ne peut pas vouloir aider quelqu’un sur du faux. Environ sept (07) députés ont perdu la vie, de 2014 à 2018, un chiffre jamais atteint dans les annales de l’Assemblée Nationale du Mali (Paix à leur âme). Nos honorables auraient été utiles à Ibrahim Boubacar Kéita en lui arrachant la tenue d’Assises nationales ou Conférence nationale.
2018 n’augure rien de bon pour les hommes politiques
Le chiffre 8 chez les oracles est un chiffre difficile chez les politiques, allusion au roi Charles VIII en France.
1968: coup d’Etat du CMLN contre le régime de Modibo Kéita.
1978: arrestation de Tiécoro Bagayogo, Karim Dembélé, Kissima Dounkara (bande des trois).
1988: retard de trois (03) mois des salaires des fonctionnaires, grogne à la centrale syndicale + compression massive des travailleurs des Sociétés et Entreprises d’Etat. Du coup le pouvoir de Moussa Traoré commence à vaciller.
1998: début du second mandat d’Alpha Oumar Konaré. Le pouvoir est en proie avec l’Association des élèves et étudiants du Mali. (Année blanche ou souvent facultative). Les opposants au régime ADEMA (Collectif de l’opposition) sont arrêtés.
2008: ATT au pouvoir, en mars 2008, il propose une révision constitutionnelle, en mai 2008, il retire ses actions de HUICOMA.
2018: année dangereuse pour notre pays qui tient une élection présidentielle avec à la clé un civil sortant contre un général démissionnaire de l’armée.
Autre fait divers, c’est la kyrielle de candidatures et la naissance de nombreux mouvements de contestations de jeunes.
Présidentielle du 29 prochain: Soumaila Cissé gagne le pari de la mobilisation
«Soumi champion», selon ses intimes aurait gagné le pari de la mobilisation, le 12 mai 2018, au Stade du 26 mars. Le plus difficile reste à faire: mobiliser les électeurs, le 29 juillet 2018. Le changement tant prôné par une certaine jeunesse ne s’obtiendrait pas avec «Soumi champion». Ils sont et resteront dans le système ADEMA même en changeant le nom du parti: Soumaila, IBK, Moussa Mara, Housseini Amion Guindo, (Modibo Sidibé ?). D’autres sont comptables du bilan Adema pour avoir été ministres dans les gouvernements successifs ADEMA.
Abidjan: une résidence de retraite à IBK
Après avoir négocié son départ avec la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’ex junte, le président Alassane Dramane Ouattara aurait offert une résidence de retraite à Ibrahim Boubacar Keita à Abidjan dans le quartier chic de Cocody. Les présidents africains dit-on n’ont pas d’amis. Ibrahim Boubacar Kéita doit beaucoup à Laurent Gbagbo. C’est sûr qu’en face d’ADO, IBK n’a pas osé demander les nouvelles de son camarade Gbagbo. Les Ivoiriens voient tout et disent tout au bon moment.
Et Bougouni veut devenir Bougouba
La cité du «Mogotigui» est en guerre contre le régime en place. Et pour cause Bougouni capitale du Banimonotié veut s’ériger en région économique et administrative. Sans cela, les enfants et petits-fils de Feu Sirakoro Mery Diakité du Banimonotié soutiennent mordicus qu’il n’y aura pas d’élection présidentielle. D’autres localités se joindront à eux pour se faire entendre. Wait and see !