L’Association des Jeunes pour la Citoyenneté Active et la Démocratie (AJCAD), en collaboration avec l’ambassade du Danemark, a organisé le jeudi 10 mai 2018, à l’hôtel Olympe un atelier de restitution de la recherche sur les enjeux liés à une meilleure participation des citoyens dans les prochaines échéances électorales au Mali. La cérémonie d’ouverture de ces travaux a été présidée par le représentant du royaume de Danemark, M. Sangaré, en présence de la présidente de l’association, Adam Dicko ainsi que plusieurs jeunes des organisations de la société civile.
Financé par l’ambassade de Danemark au Mali, cet atelier s’inscrit dans le cadre de l’exécution du projet Fonds d’Appui au Moteur de Changement (FAMOC), une initiative du royaume de Danemark qui, selon le représentant de Danemark, M. Sangaré est un fonds flexible qui s’adresse à la jeunesse de façon globale, surtout les organisations des jeunes de la société civile. A l’en croire, ce fonds s’adresse à des thématiques qui sont entre autres la citoyenneté active, les droits humains, tout ce qui concerne les médias, les recherches d’actions, la gouvernance inclusive etc.
Au dire de la présidente de l’AJCAD, les résultats de cette recherche auront un impact du fait qu’ils ont déjà formulé des recommandations à l’endroit des autorités, les partis politiques et tous les acteurs concernés, notamment pour renforcer la participation des jeunes et des femmes au processus électorales, mais aussi pour interpeller les partis politiques par rapport à tout ce qui est leur rôle au sein de ces partis. Par ailleurs, elle a fait savoir qu’ils ont également formulé des recommandations à l’endroit des autorités, des partis politiques, tous les acteurs pour les prévenir d’éventuels conflits ou risque de conflits répertoriés ou identifiés et qui peuvent survenir avant ou après les élections.
Dans sa présentation, le consultant qui a mené cette étude, Bréhima Mamadou Koné, a souligné que la démarche méthodologique de cette recherche s’est basée sur le rôle combien important des enjeux liés à la participation des jeunes, des femmes et des hommes aux différentes échéances électorales et que l’objet de l’étude a été de s’interroger sur la faible participation des jeunes et des femmes aux différents processus électoraux, leurs faibles représentativités aux postes électifs au sein des partis politiques, leur situation socio-économique, l’identification des risques éventuels ou sources de conflit au tour de l’organisation des élections de 2018, leurs rôles dans les crises post-électorales etc.
Selon lui, ces interrogations ont permis d’examiner la situation de la participation des jeunes et des femmes à la vie publique et le rôle qu’ils doivent et peuvent jouer lors des différentes échéances électorales.Plus loin, il dira que ces données ont été collectées au moyen de divers types d’instruments et dans plusieurs localités (Bamako, Ségou, Sikasso et Mopti) à savoir la revue documentaire, des entretiens, l’observation directe du vécu, des entretiens participatifs.