On apprend l’arrestation le 19 mai 2018 d’un des cadres d’AQMI. C’est un coup de plus porté au groupe d’Al Furqan, que l’on savait déjà très affaibli par les récentes frappes françaises. Cette arrestation pourrait bien sonner le début de la fin de cette organisation criminelle qui a trop longtemps sévi au Nord de Tombouctou en terrorisant les populations.
Undes principaux lieutenants de Talha Al Libi, dont il est aussi l’un des très proches, vient d’être capturé par les Forces Internationales. Sa cavale aurait pris fin le matin du 19 mai à Ourozil, à environ 85 kilomètres au Nord Est de Tombouctou.
Pour l’heure, pas plus de précisions sur l’opération qui a conduit à cette arrestation. Mais on en sait beaucoup plus sur ce qui s’est passé après : selon une source travaillant pour une organisation internationale à Tombouctou, ce proche de Talha Al Libi aurait été interrogé suite à son interpellation et serait passé aux aveux.
Engagé depuis un certain temps au sein de cette katiba, il en connait bien les rouages et tous les cadres qui la dirigent. Il aurait livré bon nombre d’informations non seulement sur le fonctionnement d’Al Furqan - ou de ce qu’il en reste, puisque la katiba est déjà en partie éradiquée – mais également sur les lieux de repli de ses chefs.
Grâce à ses descriptions détaillées, plusieurs cadres d’AQMI, dont Abderrhamane Talha Al Libi lui-même et l’émir Yahia Abou Al Houman pourraient être localisés.
Les forces internationales estimeraient en savoir suffisamment pour conduire la traque des derniers membres d’Al Furqan. La composante majeure d’AQMI serait susceptible d’être ainsi démantelée, ce qui serait un coup majeur de plus porté au RVIM et à Iyad Ag Ghaly.
C’est ce que j’appelle de toute mon espérance.
Parce que c’est aussi toute une région qui espère être enfin débarrassée de ces criminels et retrouver la paix.