Le parc des expositions de Bamako a abrité du 5 au 13 mai 2018, la 7ème édition du Salon International de l’Agriculture (SIAGRI 2018). Cette rencontre du monde des paysans a été présidée par le président de la République, Ibrahim Boubacar KEITA. Le thème de cette édition : « Promouvoir l’agro-industrie des PME/PMI pour plus de valeur ajoutée à l’économie du Mali ». Il est un rendez-vous incontournable du donner et du recevoir dans le domaine agricole. Sur plus de 10 mille mètres carrés, ce sont 500 exposants qui ont répondu à l’appel de l’APCAM. Parmi eux le géant de la riziculture au Mali et dans la sous-région : Office du Niger avec à sa tête son emblématique PDG, Dr Mamadou M’Baré Coulibaly. Objectif ? Profiter de la vitrine qu’offre ce salon pour présenter les potentialités de l’Office aux investisseurs pour les amener à y investir.
Durant les huit jours d’exposition au Siagri, qui a mobilisé du monde, le stand de l’Office du Niger, le géant de la riziculture au Mali et dans la sous-région, n’a cessé de recevoir des visiteurs de marque. Parmi eux des investisseurs nationaux et étrangers ; de hautes personnalités du pays tels que le ministre de la Communication, Arouna Modibo Touré, l’ancien Premier ministre Moussa Mara, le ministre de l’Agriculture, Dr Nango Démbélé ont tous visité le stand de l’office et ont apprécié à sa juste valeur la stratégie du PDG M’Baré pour séduire les investisseurs et les amener à investir en zone office qui regorge d’énormes potentialités en matière d’agriculture. Pour atteindre cet objectif et mieux vendre son entreprise, le PDG M’Baré en personne était à l’ouverture du salon pour présenter les potentialités de son entreprise aux visiteurs. « L’Office du Niger se porte très bien. Comme vous l’avez dit, quand on parle d’agriculture il faut parler de l’Office du Niger. L’office, ce sont des périmètres irrigués avec maîtrise de l’eau. Vous savez que nous sommes dans les pays sahéliens avec le changement climatique, les cultures stratégiques se font avec maîtrise de l’eau car la pluviométrie est aléatoire. L’Office constitue le poumon de l’économie malienne. Avec l’Office du Niger, le pays arrive à faire beaucoup de choses parce que le secteur agricole c’est le premier secteur qui tire la croissance économique. A l’Office actuellement, nous sommes à 132 mille hectares de périmètres irrigués ce qui est très important. Nous produisons environs 45% de la production totale du riz. Nous sommes dans la région de Ségou et notre production régionale dépasse les 90%. », a-t-il expliqué à notre confrère du Combat.
A noter que l’Office du Niger est une zone de production par excellence du riz et de spéculations maraichères (échalote, oignon violet de Galmi, tomate, ail, pomme de terre, choux, poivron, aubergine, etc…). Avec l’Office du Niger, le Mali dispose d’une zone qui lui garantit une certaine production malgré les aléas de la pluviométrie. En effet, le barrage de Markala permet de retenir et de drainer l’eau vers les rizières pour que les exploitants agricoles puissent produire et garantir ainsi la sécurité alimentaire. Il est également une zone d’élevage, de pisciculture, une zone qui peut faire avancer, garantir l’emploi des jeunes et réduire la pauvreté.
« Nous lançons un appel à tous pour venir investir en zone Office du Niger. Nous avons plusieurs modes d’attribution de la terre selon le niveau d’investissement : le bail emphytéotique de 50 ans, le bail ordinaire de 30 ans, le Contrat d’Exploitation annuel et le permis d’exploitation agricole. », ajoute Drama Boire, chef division promotion des organisations paysannes à l’Office.
Au cours de ce salon, le Président Directeur Général de l’Office du Niger, Dr Mamadou M’Baré Coulibaly a évoqué le potentiel agricole de son entreprise. Ce potentiel s’articule autour de :
la grande disponibilité en terres irrigables, la superficie de la zone affectée à gérance est de 2 458 506 ha ; celle potentiellement aménageable est 1 907 406 ha. Ensuite, il y a le système d’irrigation par gravité avec maitrise totale de l’eau et autres systèmes d’irrigation. La superficie irrigable par gravité de l’eau à partir du barrage de Markala est de 1 445 000 ha ; le coût de production assez bas du riz (70 F CFA/kg de paddy en moyenne) ; le marché en croissante importation sous-régionale près de 2 millions de tonnes de riz/an ; les garanties juridiques sur le foncier ; à cela s’ajoute une réelle volonté politique affichée des plus hautes autorités pour encourager l’investissement privé dans la zone.