La salle de conférence de la fondation Friedrich Ebert a abrité les 19 et 20 mai un atelier de formation des journalistes sur la protection sociale. Organisé par l’Initiative d’Information, de Communication et de Plaidoyer sur la protection sociale (ICP-Mali) et la fondation Friedrich Ebert, la cérémonie d’ouverture était placée sous l’égide de M. Ousmane Dao, président d’ICP-Mali.
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Pendant deux jours, les participants se sont familiarisés avec des thèmes comme le lien entre emploi et protection sociale et la problématique de la couverture sociale des hommes de médias, devenue une véritable préoccupation. C’est pourquoi, ils ont formulé des recommandations pour une redynamisation de la mutuelle Générale de Solidarité de la presse (Mugespresse). Il s’agit entre autres de « restructurer le bureau de la Mugespresse ; procéder à une campagne de sensibilisation des journalistes sur l’importance de la Mugespresse ; conditionner l’obtention de la nouvelle carte de presse à l’adhésion à la Mugespresse ; élargir la listes des médicaments aux spécialités, ratifier et appliquer immédiatement la convention collective. »
Pour le président de l’Initiative d’Information, de Communication et de Plaidoyer sur la protection sociale, Ousmane Dao, il est utile pour les journalistes et de surcroit investis dans le champ de la protection sociale, de savoir le point sur leur application. « Pour jouer pleinement leur rôle, les journalistes et communicateurs méritent d’être formés de façon régulière pour s’imprégner des concepts et approches relatifs à la protection sociale » a commenté M. Dao. « Il n’est pas sans savoir que les journalistes sont le lien entre les différents acteurs qui doivent élaborer, mettre en œuvre et suivre cette mise en œuvre de la politique nationale de la protection sociale au Mali » a renchéri, le représentant de la fondation Friedrich Ebert Amadou Samaké.
A sa suite, Touré Hawa Maiga a indiqué dans sa communication que la protection sociale est un instrument irremplaçable pour réduire les inégalités et la pauvreté. « Elle permet de renforcer le capital humain et la productivité et est par conséquent un indicateur essentiel pour le développement durable » a expliqué l’oratrice. Au Mali, le dispositif de sécurité sociale est composé de « l’institut National de Prévoyance Sociale (INPS) ; la Caisse Malienne de Sécurité Sociale (CMSS) ; a Caisse Nationale d’Assurance Maladie (Canam), qui gère le régime d’Assurance Maladie Obligatoire (Amo) ; et le système d’Assurance Mutualiste.»
De son côté M. Valère K. Pihoun-Koffi Coordinateur Thématique WSM-Afrique de l’Ouest a axé son intervention sur le lien entre l’emploi et la protection sociale. Il peut être taxé de « congénital » et est renforcé par le mode de financement de la protection sociale. Laquelle est, selon lui, gérée par les salariés et les employeurs et subsidiairement par l’Etat. Pour sa part, le président de la mutuelle Générale de Solidarité de la presse (Mugespresse) Aly Diarra a invité hommes de médias à adhérer massivement à la mutuelle générale de la presse. Car, on ne peut citer selon lui, à tous, les vertus de la mutualité.