Le deuxième chapitre du projet de société de Moussa Mara a fait l’objet d’une conférence de presse organisée ce 21 mai à Kati au conseil de cercle sous l’égide du candidat Moussa Mara.
PEM DODO
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Ce deuxième chapitre est consacré sur la construction d’un Malien de type nouveau. Cela s’inscrit en droite ligne des objectifs du parti. Ce pacte est élaboré en touchant tous les domaines du développement humain : santé, éducation, formation, emploi et questions spécifiques des jeunes et des femmes.
Sur le plan de la santé une amélioration sera faite au niveau de la gouvernance du secteur. Les Maliens devraient être associés à la gestion de leur situation sanitaire et faire en sorte que la question des agents de santé soit une affaire de tous. Parmi les 1200 Cscom du pays 750 n’ont pas de médecins, un dispositif de médecin de campagne sera mis en place, a expliqué M. Mara.
Le système de gouvernance des hôpitaux nationaux, régionaux et les centres de santé de référence sera renouvelé pour qu’il y ait la méritocratie, a-t-il ajouté. Selon M. Mara, les médicaments en dénomination commune internationale seront disponibles (DCI) dans toutes les pharmacies de tous les Cscom.
Le système éducatif et de la recherche seront réunies dans un seul département ministériel pour assurer la cohérence au sein de l’éducation nationale. Les performances du système de soutien à l’emploi pour créer 50 000 emplois chaque année et sur l’ensemble du pays seront accrues.
Dans le secteur de la promotion de l’emploi, 10 milliards supplémentaires par an seront affectés sur ce segment. Les jeunes seront mis en avant dans l’identification des enjeux (ils proposeront les idées et les stratégies) et la conduite des actions à leur bénéfice.
Une opération sera lancée avec les collectivités sur l’accès des jeunes aux services urbains. Une carte jeune obtenue en contrepartie du paiement de la taxe de développement locale (TDRL) devrait donner droit à une réduction de 50 % de tarif normal de transport après négociations avec les transporteurs contre une baisse de leur vignette. Les collectivités des conseils municipaux de la jeunesse exclusivement composés de jeunes dont 50 % de jeunes filles avec lesquels les élus travailleront à prendre en compte les préoccupations de la jeunesse au plan local.
L’Etat, en partenariat avec les collectivités, prendra des initiatives pour l’autonomisation des femmes rurales avec le financement d’au moins dix projets d’autonomisation des femmes dans chaque commune du pays avec une enveloppe globale de 10 milliards de F CFA chaque année.