Le tonitruant Tiebilé Dramé, président du PARENA, grand déstabilisateur du régime IBK, spécialiste des contrevérités et des imaginations torturées servies à la presse et sur les réseaux sociaux, ne sera pas sur la ligne départ de la présidentielle 2018. Il ne peut en être autrement, quand on sait que le parti du bélier blanc n’existe pas sur le terrain.
En effet, ce n’est pas la première fois que ce politicien, haineux se donne l’allure d’un présidentiable, mais qui fuit la compétition.
En 2013, après avoir négocié l’accord de Ouaga pour la tenue du scrutin, Tiébilé Dramé a jeté le discrédit sur ce document en refusant d’aller à la présidentielle. En réalité c’était pour éviter d’aller à CANOSA pour la simple et bonne raison que son parti n’existe que dans la presse et sur les réseaux sociaux.
En 2018, il réédite « l’exploit, malgré sa hargne à vaincre le régime d’IBK ». Cette fois ci aussi, c’est pour cacher l’inexistence d’un parti qui ne vit qu’à travers les médias. Son seul fait d’arme c’est que Soumaïla a décidé de le prendre comme directeur de campagne. Il sera donc en mission pour l’enfant de Niafunké, disons de Banikane Narhawa. Ce duo est illustratif d’une contestation pré-électorale que l’opposition radicale est en train de préparer, voyant sa défaite inévitable.
Ce qu’il faut retenir du Conseil extraordinaire du PARENA
« Le Conseil demande aux membres des comités, des sous- sections, des sections, des fédérations de cercle, des coordinations régionales, du Mouvement des femmes, du Mouvement des jeunes, du Conseil consultatif des cadres et du Comité directeur du PARENA de se mobiliser pour le candidat Soumaïla Cissé à l’élection présidentielle du 29 Juillet 2018 ».
Quant au président du parti et aux membres du Comité directeur les délégués les invite à « convenir avec le président et la direction de l’URD et des autres partis de la coalition, des modalités d’organisation conjointe de la campagne électorale et du contenu d’un programme commun de gouvernement ».