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L’Essor N° 17442 du 28/5/2013

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Parti : L’ADEMA souffle ses 22 bougies et se mobilise derrière son candidat à la présidentielle
Publié le mercredi 29 mai 2013  |  L’Essor


© aBamako.com par A S
Conférence nationale de l`Adema-Pasj
Bamako, le 14 avril 2013 au CICB. Les militants et sympathisants de l`Alliance pour la Démocratie au Mali-Parti Africain pour la Solidarité et la Justice (Adema-Pasj), ont tenu une conférence nationale au cours de laquelle ils ont investi Dramane Dembélé comme candidat du parti pour les présidentielles de juillet 2013.


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Le 25 mai dernier, l’Alliance pour la démocratie au Mali, le Parti africain pour la solidarité et la justice (ADEMA-PASJ) a eu 22 ans. Le contexte ne permettant pas de célébrations grandioses, le parti a fait le choix d’organiser une conférence de presse pour un échange avec le candidat du parti à la présidentielle. C’est une formation très mobilisée autour de son candidat, Dramane Dembélé, qui est apparue devant les journalistes. C’était en présence du président du parti par intérim, Ibrahima N’Diaye, de plusieurs membres du comité exécutif et de nombreux militants.

Le président par intérim, Ibrahima N’Diaye, a adopté un ton rassembleur, invitant à l’union sacrée autour du candidat. C’est là, selon lui, le seul moyen pour les Rouges et Blancs de reconquérir le pouvoir. Démentant les rumeurs de proximité avec d’autres candidats, il a demandé aux militants de travailler à un seul objectif : la victoire du parti.

Dramane Dembélé s’est présenté comme un homme du changement qui incarne l’espérance. Entendant redonner confiance aux Maliens, il mettra un accent particulier sur la justice sociale et travaillera à un « projet de réparation sociale ».

Il se présente comme un candidat déterminé. L’heure, juge-t-il, n’est plus à la spéculation autour de la capacité du candidat. L’élection présidentielle de juillet est le moment du choix d’un nouveau destin pour le Mali. Dramane Dembélé a conscience des défis qui nous attendent qui ont pour nom redressement de l’éducation, de l’agriculture, de l’administration, des services sociaux, mais aussi redressement moral autour des valeurs de la République.

Le candidat de l’ADEMA estime qu’il ne faut pas oublier que notre pays a toujours eu les ressources pour surmonter les crises. Élu, il mènera des reformes profondes et se battra pour plus de justice sociale (en matière de santé, d’éducation, et entre les régions). Il aspire à un Mali qui ne laisse aucun de ses fils sur le bord de la route. Un autre enjeu est, selon lui, le combat pour le respect de notre souveraineté. Et Dramane Dembélé de lancer cette formule : « je vais armer la République pour désarmer les envies d’agression et de partition de ce pays ». Il dit avoir conscience de la nécessité de travailler à la réconciliation nationale.

En réponse aux questions des journalistes, Ibrahima N’Diaye a catégoriquement démenti que les militants du parti soient gagnés par la démotivation. Il reconnaît cependant que le choix du candidat a laissé des traces, mais insiste qu’aujourd’hui l’heure est au rassemblement autour du candidat. L’échec du candidat sera l’échec du parti. Le navire Adema a certes tangué, mais il a les ressources de se redresser et d’étonner encore.

Le tout nouveau directeur de campagne, Harouna Cissé, a aussi réfuté toute idée de démobilisation des militants. Il a assuré de la capacité de mobilisation et d’action du parti chaque fois que nécessaire.

Répondant à une question relative à des rumeurs qui le présentent comme un homme en « liberté provisoire », Dramane Dembélé a reconnu avoir à un moment donné, été inquiété par la justice, mais il a rappelé avoir bénéficié d’un non-lieu depuis. Il estime que son arrestation était d’ailleurs politique.

Ibrahima N’Diaye a vigoureusement rejeté les résultats d’un sondage relatif à l’élection présidentielle récemment publié dans la presse. Pour lui ce sondage n’a rien de scientifique. Le danger d’une telle pratique est, de son point de vue, de faire le lit de la contestation post-électorale.

A. LAM

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