« Nous avons toujours pensé que le Mali, c’est notre Mali à tous et que nous devons le construire. Pour cette raison, nous pensons qu’il fallait éviter qu’il y ait des camps ennemis qui soient là à s’affronter inutilement ».
Pr. Mohamed Lamine Traoré, Vice-Président de l’ADEMA-PASJ (sept 1994)
« A ceux qui souhaitent dans la jubilation secrète que l’ADEMA éclate et ceux qui, dans un tremblement inquiet, craignent qu’il n’éclate pas, je dirai, l’ADEMA n’éclatera pas. A moins que les frelons n’envahissent la ruche, en chassant les abeilles ».
Feu Tiéoulé Mamadou Konaté Président du BDIA novembre 1994
« Je dis qu’il faut rapatrier le dossier des régions du nord-Mali, entreprendre des démarches pour ouvrir le débat au Mali, entre Maliens concernés.
C’est ça l’approche du BDIA.
Mais avant cela, il ne faudrait rien négliger sur le plan de la sécurité, pour que les populations puissent être à l’abri d’attaques, d’assassinats.
Notre gouvernement doit redoubler l’effort pour convaincre les rebelles que la paix est possible dans l’honneur et la négociation.
Mais, il doit être clair que cela n’est compatible, ni avec la surenchère, ni avec les pressions internationales, encore moins, avec les attentats terroristes ».
Alpha Oumar Konaré, Président de la République (8 Juin 1992)
« Le gouvernement de la République n’a pas le droit de tricher avec notre peuple en s’engageant sur la voie des promesses faciles qu’il ne pourra tenir. Il devra cependant jouer les règles de la rigueur, de la bonne gestion, de la transparence, de la solidarité et de la justice ».
Sambi Touré, journaliste (Avril 2001)
“Le Mali est l’un des pays qui a le plus grand nombre d’organes dans la sous-région. Mais, le problème de cette presse, c’est la qualité, pour parler de professionnalisme”.
Zoumana Sacko, ex-premier ministre (Juin 1993)
“Je souhaite que le jeu institutionnel, majorité présidentielle-opposition, se déroule dans le respect mutuel, surtout dans la prise en compte des intérêts de ce peuple qui a tant souffert, mais qui comporte en son sein, d’énormes ressources morales et surtout qui a démontré par le passé, sa capacité extraordinaire à faire face aux défis.”
Me Wahab Berthé, secrétaire général du RDP, novembre 1994
« Le constat que l’on peut faire, c’est que, ces attaques, sont des actes de terrorisme et il faut les combattre en tant que tels.
Ce sont des actes de terrorisme qu’on ne peut pas tolérer dans un Etat de droit, parce qu’il s’agit de prendre la Nation en otage…
Il est évident que la politique, c’est faire la guerre et faire la guerre, c’est faire la politique. Les deux vont ensemble ».
Boya Dembélé, Président du Tribunal de Première Instance de Koutiala, à l’occasion de la rentrée judiciaire 2003-2004 :
« Il est déplorable de constater que certains avocats, au mépris de la loi et de leur déontologie, s’adonnent à des négoces, entretiennent des rapports avec des partis adverses sur le dos de leurs clients ou prélèvent sur les sommes encaissées, le montant de leurs honoraires et même davantage, sans le consentement formel du client et sans autorisation du bâtonnier. En outre, à Bamako, nombre de citoyens se plaignent de ce que certains avocats se prévalent de leur qualité et de la difficulté de les attraire devant le juge pour refuser de payer les loyers des locaux abritant leurs études, si bien que, actuellement, un homme de droit, que vous soyez avocat, notaire, huissier ou magistrat, vous avez du mal à trouver un local à louer ».
Tiébilé Dramé, Secrétaire Général du Parena (Mars 1996)
“Quand on a été torturé ensemble, quand on a partagé les mêmes cellules de détention, qu’on ait fait partie des mêmes convois de déportation, d’exil intérieur, il est normal qu’on soit du même côté.”
Alpha Oumar Konaré, Président de la République (Mars 1996)
“La grosse erreur a été de faire croire que la démocratie peut tout régler comme par un coup de baguette magique. Une démocratie se bâtit lentement avec des hommes et des femmes qui y adhèrent et auxquels, il faut donner toutes les explications qui s’imposent.”
Soumeylou Boubèye Maïga (2000)
« Les causes profondes de la déchirure des partis et de la grande confusion politique actuelle sont dues au fait qu’au lendemain du 26 Mars, des gens qui ne devraient jamais se retrouver dans le même camp ont été mis ensemble ».
Issé Doucouré, (avril 2001)
“Les nouvelles générations sont venues au syndicalisme, parce qu’il y a des grands parleurs. Et le peuple ne croit qu’à celui qui crie haut.
Ils n’ont aucune formation, aucune expérience. Ils sont uniquement guidés par le profit. C’est pourquoi aujourd’hui, l’UNTM n’est que l’ombre d’elle-même”.