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Les affrontements dans la région anglophone du Cameroun continuent et ont fait 32 morts
Publié le jeudi 31 mai 2018  |  Le Pays
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Il y a de cela quelques semaines, les affrontements entre les forces armées camerounaises et les bandes armées de la région anglophone du pays ont causé des dégâts inquiétants. Un évènement qui a suscité des réactions y compris celle de la maison blanche, demandant au chef de l 'Etat de ne plus briguer un autre mandat. Jusqu'alors les affrontements continuent dans cette région

Le combat entre l'armée et les indépendantistes de la région anglophone du Cameroun est devenu presque quotidien. Dans la région anglophone du Nord-Ouest, trente-deux personnes dont cinq otages ont été tuées dans la semaine dernière à Menka, lors des affrontements entre les forces de sécurité et un groupe armé reclus dans un motel. Selon le bilan du gouvernement "vingt-sept terroristes ont été neutralisés le 25 mai lors d'une opération spéciale menée par trente militaires pour déloger des assaillants".

Cette déclaration du 28 mai à la presse venait de Tchiroma Bakary Issa, ministre de la communication et porte-parole du gouvernement. Il ressort des infos reçues que les cinq otages exécutés par les terroristes faisaient partie d’une quinzaine détenue par ceux-ci. Au cours de cette opération visant à libérer les otages des mains des terroristes, un policier et un terroriste sont blessés et une femme du camp des indépendantistes a rendu l’âme.

« Cinq fusils à pompe en service seulement dans les unités spéciales ont été saisis, ainsi que dix-sept armes de guerres et dix armes de chasse avec plus de 2 000 munitions, une trentaine de tenues militaires et cinq bérets qui appartenaient aux gendarmes et policiers froidement assassinés par ces mêmes terroristes dans la région Nord-Ouest ». Selon le porte-parole du gouvernement M. Tchiroma, tout en remettant en cause les allégations selon lesquelles les carnages seraient perpétrés par l'armée camerounaise sur les populations civiles.

YAWO ATIAH

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Une dizaine d’enfants décapités au Mozambique

Le village de Monjane en Mozambique a été victime d’une attaque barbare attribuée aux Shebabs. Cette attaque a coûté la vie à plusieurs individus parmi lesquels des enfants. Cette information a été donnée au cours d’une conférence de presse organisée à ce titre le mardi 29 mai 2018 au Mozambique.

Dimanche 27 mai 2018, les islamistes Shebabs se sont attaqués au village de Monjane en Mozambique. Cette attaque a occasionné la mort d’une dizaine d’enfants et du chef traditionnel de la localité, a-t-on appris d’une conférence de presse organisée dans la capitale mozambicaine, Maputo, le mardi dernier. Une source locale a confié au micro de nos confrères de l’Agence France Presse (AFP) : « Ils (les assaillants) visaient le chef du village parce qu’il avait fourni des informations à la police sur l’endroit où le groupe était caché. »

Notons que ce groupe islamiste est à la base de plusieurs attaques en Mozambique. Les Al-Shabab en arabe désignent « les jeunes ». On se rappelle qu’en octobre dernier, ils s’étaient épris sur le village de Mocimboa. Cette attaque s’était tournée en affrontement entre eux et la police. Ces derniers ont passé deux jours afin de pouvoir remettre la main sur ce village. Au cours de ces affrontements, deux agents de police, un chef local et 14 assaillants ont péri.

Dans ce tohu-bohu, les chefs religieux se sentent coupables d’avoir accueilli par solidarité ces jeunes, de les avoir écoutés, d’avoir cru à leur religiosité lorsqu’ils tenaient des discours religieux. Toutefois, il faut noter qu’elles sont près de 300 personnes à être arrêtées et interrogées par la police.

Rappelons que ces jeunes arrivés dans cette zone depuis 2014 prônent un islam plus radical. Aux dires des autorités politiques mozambicaines, ils cherchent à renverser l’ordre des choses.

Fousseni TOGOLA

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Libye : Un accord signé entre les responsables pour des élections paisibles

Depuis la mort du guide libyen Mouammar Kadhafi, l'instabilité reprend la société libyenne. Les responsables libyens ont tenté de réinstauré l'état paisible que défendait leur défunt président en vain ; un sommet est convoqué à l'Elysée dans le but de signer un Protocol, visant à organiser le plus vite possible les élections d'une manière paisible.

Mardi 29 mai, sous l'œil observatoire du président Macron, les Responsables libyens ont signé un accord que qualifieraient d’aucuns "d'historique". Les quatre principaux acteurs de la politique libyenne envisagent désormais d’organiser des élections transparentes et paisibles. Ils ont promis en présence du président français S.E.M. Emmanuel Macron, de mettre tout en œuvre pour la tenue des élections législatives et les présidentielles le 10 décembre.

Pour certains observateurs de la crise libyenne, il s'agirait d'un sommet dupe couronné d'une "jolie photo". Puisque pour eux les sommets au sujet de la crise libyenne n'ont pas été du reste. Mais les dénouements n'ont jamais été satisfaisants. Cette crise atteint l'ensemble de l'Afrique du nord et du Sahel mais les règlements politiques internationaux tenus au cours de ces différents sommets, n'ont aucunement visé la racine de cette crise. Cette racine qui est le démentiellement de la Libye.

Certes, si l'on considère cette rencontre entre les quatre principaux responsables libyens, qui préconisent une organisation crédible des élections, lesquelles légitimeront les autorités libyennes, comme une avancée, il faut attendre les réalisations dans quelques mois pour appréciation efficiente.

YAWO ATIAH
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