Ce sont nos respectés confrères du « Canard Enchaîné » dans leur parution du 23 mai dernier, qui l’ont révélé et repris par RFI dimanche dernier lors de leur revue de presse.
« Notre chef de guerre (allusion faite au Président Emmanuel Macron)a ordonné à l’état-major général des armées de préparer durant la campagne présidentielle une grande offensive antiterroristes du président malien. Et il veut la voir mené par l’appui des forces françaises, par les militaires du G5 Sahel ». Et nos confrères parisiens de s’interroger : « Mais ce parrainage élyséen ; un avatar de l’ex Françafrique n’est pas une assurance tous risques puisque la plupart des soldats du G5 Sahel ne sont pas une foudre de guerre (sauf les tchadiens). Et pour cause, l’effectif de 5000 hommes après dix mois de préparation, est loin d’être atteint afin de permettre à la force du G5 Sahel d’être efficace, voire atteindre ses objectifs. Aussi, nos confrères du « Canard enchaîné » annoncent l’envoi de troupes de l’Eurocorps constitués de britanniques, de français, d’Espagnols, d’Allemands et d’Italiens. « Ce sera la première participation au combat terrestre de ces troupes », ont-ils révélé.
Aussi, le financement de cette force G5 qui tarde à se réunir même si le quota de 450 millions d’Euros ont été réunis pour l’année en cours. Qu’à cela ne tienne, tout sera mis en œuvre pour neutraliser les groupes terroristes qui écument tant le nord que le Centre du Mali au grand bonheur du régime IBK, qui vient d’annoncer sa candidature pour briguer un second mandat face à des candidats comme SoumailaCissé, chef de file de l’Opposition, de Modibo Sidibé, ce Général au parcours impressionnant, pour ne citer que ceux-ci.
IBK, le moindre mal…
Parmi les candidats déclarés, le président sortant, semble avoir de la Baraka malgré les accusations de ses adversaires dont certains jurent qu’il ne passera pas. En tout cas, insistent-ils, « Si IBK passe, nous n’accepterons pas ! ». Une marche est prévue ce deux juin pour mettre en garde le pouvoir et réclamer des élections transparentes, justes et équitables.Et pour cause !
Selon nos confrères parisiens au Quai d’Orsai ça murmure que : « On ne veut pas d‘IBK, mais c’est lui qui sera élu ». En clair parmi la kyrielle de candidats dont le chef de file de l’Opposition dont les partisans clament haut et fort que cette année, c’est le tour de leur candidat (SoumailaCissé), le locataire de Koulouba demeure le moindre mal à Paris.