Les élections présidentielles s’approchent à pas comptés, les prétendants au fauteuil présidentiel s’affichent de jours en jours. Ousmane N’Diaye, secrétaire général de la C.R/Faso Gnetaga s’est lancé dans la bataille électorale de juillet 2018, en déclarant officiellement sa candidature, au cours d’un congrès tenu le samedi 26 mai 2018, à la Bibliothèque nationale. Le Jeune candidat de 41 ans s’est résolu de rompre avec le système en place, donc une véritable rupture. C’est pourquoi, il a affirmé qu’IBK (Bouakoroba) et Soumaila (Bouathini), sont tous deux du même système.
Dans son programme de société, Ousmane N’Diaye s’est permis de porter un projet de politique clair et porteur d’espoir, avec une conviction de sortir le Mali de la trahison du système politico mafieux qui s’exerce depuis l’échec du mouvement dit démocratique. De son avis, ce mouvement corrompu, criminel, insouciant, incompétent, arrogant qu’il faut vaincre. Et non combattre la «Personne du Président portant» même s’il est le dernier rempart de ce dit système.
L’objectif essentiel est de rompre avec le système en place, donc une véritable rupture. Participer au développement économique, social, politique, culturel, sportif. Rassembler les maliens partout où ils sont pour être impliqués dans les décisions qui leur concernent. Le secteur minier, selon lui, a tendance à être mafieux à cause de l’absence de toute transparence. Ce qui, pour lui, explique la mauvaise exploitation du secteur. Les pouvoirs successifs se sont enrichis et n’ont pas pensé à faire de ce secteur un potentiel pour la réussite du pays. La part de l’Etat est estimé à 20% dans l’or, ceci semble absurde, pour lui, la part du gouvernement doit dépasser ce niveau pour atteindre au moins 45%. L’exploitation envoisine difficilement les 50 tonnes d’or à l’année, ce qui est insuffisant. Une politique sociale efficace passe par la lutte contre la pauvreté avec comme instrument l’insertion professionnelle. A ses dires, on a environ 8 maliens sur 10 qui ne soient pas en activité, les plus touchés sont les jeunes et les femmes. La politique qu’il envisage est de promouvoir le secteur avec le renforcement. Il faut aujourd’hui, dit-il, une large réorganisation du système matériel et pédagogique du système éducatif. II trouve nécessaire de mettre l’éducation en priorité des politiques publiques. Le système sanitaire constitue, pour lui, l’un des échecs des politiques. Il y a un médecin pour plus de 15.000 habitants, or il y a la possibilité de faire un médecin sur 10 n’ont pas accès à la médecine moderne. Il y a eu d’énormes gâchis dans la réalisation des infrastructures à travers le pays, non respects des normes, surfacturation entrainant des milliers de milliards détournés. De son point de vu, on doit pouvoir faire plus structure les encrages institutionnels de ce secteur. Il a promu de mettre au service de la défense nationale une armée républicaine, moderne.
Il a aussi fait savoir que des mesures dans la lutte contre la corruption passent par un arsenal administratif et juridique. Il prévoira de supprimer et remplacer le Bureau du Vérificateur Général par une structure d’inspection permettant à la fois de contrôler, poursuivre, saisir les biens publics détournés.