La Coalition pour l’alternance et le changement en tandem avec la plateforme An Tè A Bana entend investir ce samedi les rues de Bamako pour réclamer l’organisation d’élections crédibles et transparentes en 2018. Aussi, dénoncer l’accaparement de l’ORTM par le régime IBK. L’un des principaux organisateurs de cette marche, Dr. Etienne Fakaba Sissoko, puisque c’est de lui qu’il s’agit, table sur 400 000 marcheurs. Malgré le refus du gouverneur du District d’organiser la manifestation, les organisateurs maintiennent.
Pour réclamer l’organisation d’élections crédibles, transparentes en 2018 et la libération de l’ORTM, la Coalition pour l’alternance et le changement en complicité avec la plateforme An tè A Bana se prépare activement pour une grande marche pacifique prévue ce 2 juin. Pour annoncer les couleurs, les responsables de ces deux plateformes étaient ce mardi face à la presse.
“Libérez l’ORTM, nous réclamons des élections présidentielles transparentes et crédibles” tels seront les maitres mots qui seront distillés au cours de la marche du samedi 2 juin, ont confié les organisateurs.
Dans un post sur sa page Facebook, Etienne Fakaba Sissoko, l’un des chefs d’orchestre de cette marche mise sur une mobilisation populaire. “Mobilisons-nous le 2 juin pour rassembler 400 000 maliens à la marche patriotique et populaire pour des élections transparentes, crédibles et sécurisées. Apaisées ? Cela dépendra du degré de tripatouillage et du degré d’engagement du peuple malien à réaliser l’alternance”, tempère-t-il.
S’agissant de l’ORTM, Dr Sissoko exige la levée de ce qu’il appelle la censure sur l’Office de radiodiffusion et télévision du Mali. “Le président sortant en choisissant la chaine nationale pour sa déclaration de candidature prouve à suffisance que cette structure a besoin d’être libérée du monopole du régime en place. Comme dirait l’autre, le 29 juillet fin de cortège”, a renchérit Dr. Sissoko. Malgré le refus du gouverneur du District d’organiser la manifestation, les organisateurs maintiennent. On redoute demain un affrontement entre les manifestants et les forces de maintien d’ordre. A quelques semaines de la présidentielle, la tension monte.