Dimanche dernier, le candidat du peuple, Soumana Sako, à la tête d’une importante délégation a été reçu à Sébénincoro par une association de jeunes, Mali Hèrèkoura ton, qui entend soutenir et accompagner sa candidature à l’élection présidentielle.
Le 26 mai, Soumana Sako, président d’honneur de la Convention nationale pour une Afrique solidaire (Cnas) et candidat de l’Alliance des patriotes démocrates pour une sortie de crise (Apds), un regroupement auquel appartient son parti, s’est rendu dans le quartier populaire de Sébénincoro, en commune IV du District de Bamako, sur invitation de l’association de jeunes, Mali Hèrèkoura Ton. C’est en grandes pompes que le candidat du peuple a été reçu par les nombreux militants et cadres de cette association avec lesquels Soumana Sako a pu s’entretenir, au domicile de Moussa Balla Kanouté, président de Mali Hèrèkoura Ton.
Cette rencontre a enregistré plusieurs interventions allant toutes dans le sens de la justesse du choix de Soumana Sako comme candidat à la prochaine présidentielle et de l’adhésion à son projet de société.
C’est à Mamadou Siby Sissoko, coordinateur de la cellule Mali Hèrèkoura Ton de Sébénincoro, que l’honneur est revenu de dire le mot de bienvenue. Il s’est dit ému et honoré de la visite d’un aussi grand homme d’Etat dans son fief. A sa suite, Moussa Balla Kanouté, puis Mohamed Gakou, Secrétaire à la communication de l’association, ont donné les raisons de leur préférence pour Soumana Sako. Celui-ci, communément appelé Zou, incarne à leurs yeux la probité morale, l’honnêteté intellectuelle et l’intégrité dont le Mali a besoin pour sortir de l’impasse. «Il faut un homme de la trempe de Zou» dont le parcours ne souffre d’aucune tare. Ce parcours sera rappelé. Déjà, ministre des finances nommé en février 1987, le président d’honneur de la Cnas Faso Hèrè s’est révélé au peuple malien en posant des actes assez significatifs. Nommé dans le contexte catastrophique que vivait un pays presqu’en cessation de paiement, avec des retards de salaires et de bourses scolaires et estudiantines de cinq, voire six mois, dans la fonction publique, Zou est parvenu, en quelques mois, à régler la situation en procédant non seulement au paiement des salaires à terme échu, mais aussi à les augmenter de manière substantielle. Les fonctionnaires ne seront pas les seuls à bénéficier du professionnalisme et de l’expertise du docteur en sciences économiques.
En effet, la politique fiscale fut revue de manière à ce que les commerçants et artisans puissent jouir des fruits de leurs activités. Ainsi, au lieu de se faire arnaquer et racketter incessamment par des fonctionnaires véreux qui leur imposaient plus de taxes et d’impôts qu’il n’en fallait, les opérateurs économiques ne devront plus payer qu’une seule fois par an un impôt synthétique. Il n’en fallait pas plus pour que le Dr Sako acquière un autre surnom, celui de Zorro, le nom du légendaire et mythique héros, justicier et redresseur de tort. D’autant plus que dans le même temps, le jeune ministre des finances, membre fondateur de l’Union des élèves et étudiants du Mali, le syndicat estudiantin qui à plusieurs occasions a dénoncé les exactions et dérives du pouvoir totalitaire et affairiste du système Moussa Traoré, est parvenu le monopole accordé à certaines grandes sociétés et entreprises d’Etat devenues des vaches laitières pour quelques privilégiés.
Cette popularité au sein du peuple lui a valu jalousie et inimitié dans certains cercles d’affairistes politico-militaires. Les prédateurs auront finalement raison de lui et le contraindront à la démission, suite à une sombre affaire de trafic d’or qu’il a voulu empêcher. Une affaire qui impliquait de hautes personnalités maliennes et certains milieux européens qui s’adonnaient à coeur joie au pillage des ressources dont l’or.
Ce ne fut pas pour autant la fin de sa carrière et il ne coulera point, l’homme est un professionnel dont les qualités morales lui serviront n’importe où ailleurs que dans nos pays gangrénés par la corruption et la mauvaise gouvernance.
Le Lieutenant-colonel Amadou Toumani Touré, après avoir destitué le Général Moussa Traoré, le 26 mars 1991, a compris qu’il ne pouvait pas à lui seul sauver le Mali, plongé dans un gouffre par plus de 22 ans de dictature et de prédation militaro-politique. Il lui fallait un véritable homme d’Etat et un technocrate, mais aussi un homme en qui le peuple se reconnaît, un homme qui ne sera intéressé que par le seul intérêt de la nation. Zou fut retiré de l’ombre et nommé Premier ministre de la transition politique devant aboutir à un Mali nouveau. En seulement dix-sept petits mois, ce chef de gouvernement rigoureux et intègre parvint à fonder les bases d’un Etat de droit et de démocratie, d’une République laïque, avec les Institutions républicaines qu’il faut. Et à organiser également des élections libres et crédibles avec seulement un milliard neuf cents millions sur les deux milliards cinq cent millions prévus. Le reliquat a été reversé, bien entendu, au Trésor public.
A la jeune génération qui ne maîtrise pas forcément tous ces aspects, plusieurs personnes âgées ou adultes sont montées au pupitre pour témoigner de tout ce que Zou a fait pour le Mali. Les témoignages seront convaincants, car sur le lieu de la rencontre, les slogans ont fusé de toutes parts : «Zou président» ; «A bas les prédateurs»…
Quant aux membres de Mali Hèrèkoura Ton, ils étaient convaincus bien avant, deux jours auparavant, que son président avait signé avec l’Apds un protocole d’accord politique en vue de la prochaine élection présidentielle, dans lequel ils s’engagent à tout mettre en œuvre pour que leur désormais candidat passe.
Pour eux, choisir Zou, ce n’est pas une question de parti ou de mouvement, mais une question d’homme, de Nation. Or, depuis le 22 mars 2012, la Nation est en danger et traverse une crise institutionnelle, politique et sécuritaire sans précédent. Il faut la personne qualifiée, dotée de qualités managériales, morales et intellectuelles, ayant le sens de l’Etat. Concernant ses qualités morales, personne n’en doute au vu de ce que l’homme a fait en ses qualités de ministres et de Premier ministre. Manager, il l’a été hautement pour avoir dirigé brillamment une Agence internationale, l’Apbf, s’occupant de dizaines de pays. Quant à ses qualités intellectuelles, faut-il rappeler que Soumana Sako a été premier national au Def, premier du Mali au Bac, major de sa promotion à l’Ena, détenteur d’un doctorat Phd.