Figure de proue du PACP de Yeah Samaké , ce jeune entrepreneur s’est confié au sujet de la marche réprimée de l’opposition. Au passage, Barou M’Baye a également abordé avec nous la sortie du Chef de l’Etat pour un second mandat et défend IBK sur une chose : avoir été seul face aux défis de gouvernance du Mali.
MARCHE ILLÉGALE
Aux yeux du jeune entrepreneur proche du candidat Yeah Samaké la manifestation de l’opposition est tout simplement illégale. « …Quand une décision administrative interdit une manifestation, il y’a des voix légitimes et légaux pour contester», a-t-il mentionné en indiquant ne pas se reconnaitre dans la démarche de Soumaila Cissé et alliés. Et de marteler ceci : « Quand on parle de démocratie, il faut être un exemple de citoyen et ne pas saper l’autorité de l’Etat par des visées politiques et des intérêts personnels ».
Barou M’baye fait constater par ailleurs que tous ceux qui sont au cœur cette sortie de l’opposition sont des candidats déclarés à la conquête de Koulouba et accuse ouvertement l’opposition d’inciter à la division les Maliens au nom des intérêts personnels de ses dirigeants
CANDIDATURE LOGIQUE D’IBK
Aux yeux du Secrétaire adjoint aux relations extérieures du parti qui réclame le leadership du Centre Politique, la candidature d’IBK est « naturelle ». Il estime même qu’au vu de sa gestion par rapport à des adversaires de l’opposition, le président sortant est plus qualifié à solliciter les suffrages des Maliens. Rappelant qu’il faut être jugé sur ses actes selon la devise du PACP, Barou M’Baye accorde des circonstances atténuantes à l’actuel locataire de Koulouba, estimant le candidat à sa propre succession a totalement manqué de soutien de la nation pour une gestion efficiente du Mali post-crise. « Il a fait de son mieux malgré les bonnes intentions qu’il avait. Ce n’est pas facile de débuter un mandat avec des conflits socio-sécuritaires en plus d’un manque flagrant de solidarité nationale », explique-t-il.
UNITÉ NATIONALE A LA RWANDAISE
A titre d’exemple, le Rwanda est le cas le plus concret aux yeux de l’ancien candidat aux communales de Novembre 2016. Celui qui s’était présenté en Commune I soutient que la synergie du peuple de la capitale le plus propre d’Afrique, après la crise de 1994, devrait inspirer le peuple malien pour épauler IBK dans sa mission. Il met en avant l’implication des opposants rwandais qui ont su faire preuve de fair-play pour consolider l’unité nationale.
Une posture qui, selon lui, reflète celle du PACP qui a toujours été dans les propositions afin d’aller au dialogue constructif, aux yeux du numéro 2 de la section française du parti.