Ce mercredi 1er mai 2013, des jeunes, toute catégorie et couche socio professionnelle confondues, ont pris d’assaut la rue qui longe le marigot avec un seul refrain : « notre marigot ne sera pas bouché à des fins personnelles ».
C’est de cela qu’il s’agit, les habitants et les riverains du marigot de kalaban coro extension au n’en reviennent pas de voir des caciques outrepasser les règles élémentaires de bienséance immobilière. A en croire que la loi a été violée par ceux-là même en charge de son application.
Selon le Président de l’association des chefs de famille de kalaban coro plateau, le rassemblement a pour but de manifester leur mécontentement contre les autorités politiques et administratives naguère indifférentes à leur calvaire. A preuve, nous avons sans cesse écrit à tous les départements concernés par la question sans jamais bénéficier de la moindre attention de leur part.
Du ministère du logement en passant par celui de l’administration territoriale sans oublier l’environnement et la protection civile, tous ont été démarchés par nos soins, sans succès.
De l’autre côté, nos cris de détresse ont été portés devant les mairies de la commune V et de kalaban coro. Hélas quelle ne fut notre surprise depuis plus de sept ans que dure ce combat d’assister au refus catégorique de ses promoteurs de chantier à respecter toute décision relative à l’arrêt des travaux.
Pire, souvent les agents du ministère viennent saisir les matériels de construction pour l’arrêt obligatoire des chantiers. Deux jours après, au vu et au su de tout le monde, les travaux de construction reprennent leur cour normale.
Pour nous, on peut dire sans le moindre risque de nous tromper qu’au Mali il ya bien de gens qui sont au dessus de la loi. Il s’agit notamment d’Aliou N’ DIAYE PDG du SNF, Mamadou Awa GASSAMA député à l’Assemblée Nationale et le lieutenant Amadou KONARE porte parole du CNDRE pour ne citer que ceux-ci.
A Kalaban coro la saison des pluies reste une période de sauve qui peut pour la simple raison que les riches sont entrain de construire jusque dans le lit du marigot, détournant ainsi la trajectoire des eaux de pluie. Du coup toutes les rues sont inondées avec toute la population riveraine le pied dans l’eau.
La désolation est telle qu’il est même souvent impossible de traverser le marigot quand bien même nous avons cotisé de notre poche à élever un pont entre les deux secteurs.
Affaire à suivre