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Présidentielle : Les «Bâtisseurs » pour réaliser l’alternance politique
Publié le mardi 5 juin 2018  |  L’aube
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« La Convention des bâtisseurs » a été lancée, le jeudi 31 mai 2018. Elle regroupe plusieurs membres de l’opposition, dont certains déjà déclarés candidats à l’élection présidentielle du 29 juillet 2018. On y trouve notamment Modibo Sidibé, Mountaga Tall, Housseini Amion Guindo, Moussa Mara, Dr Hamadoun Touré, le général Moussa Sinko Coulibaly ou encore Clément Dembélé. Les «Bâtisseurs » affichent deux objectifs politiques précis.



Transformation et Emergence
L’élection présidentielle du 29 juillet prochain approche à grand pas et des alliances se nouent en vue d’empêcher l’actuel président Ibrahim Boubacar Kéïta, d’obtenir un second mandat.

C’est ainsi qu’une nouvelle alliance dénommée la « Convention des Bâtisseurs » a vu le jour. Elle regroupe plus d’une dizaine de candidats dont des poids lourds de la scène politique. Dans cette nouvelle Coalition figure Modibo Sidibé, Mountaga Tall, Housseini Amion Guindo, Moussa Mara, Dr Hamadoun Touré, le général Moussa Sinko Coulibaly, Dramane Dembél, Clément Dembélé…

Le premier objectif des « Bâtisseurs » est de réduire le nombre de candidats à l’élection présidentielle, dont une vingtaine sont déjà connus. Le second objectif de la nouvelle Coalition est de veiller sur la transparence du scrutin. Déjà, la quasi-totalité des membres de ce regroupement regrette de n’avoir pas été associés aux réflexions sur l’organisation du vote.

Selon le porte-parole de cette Coalition politique, Pr Clément Dembélé, les membres de la Coalition ont tous convenu de soutenir un candidat de consensus qui sera désigné, selon des critères établis.



Transparence du scrutin

En effet, la « Convention des bâtisseurs » trouve que le nombre de candidats à la présidentielle est trop élevé. Aujourd’hui, une quinzaine se sont déjà déclarés. C’est beaucoup trop, selon Mountaga Tall, président du Congrès national d’initiative démocratique (Cnid), qui n’exclut pas que la Coalition aboutisse à une candidature unique : « les discutions sont en cours pour voir si entre nous, nous pouvons trouver des critères acceptés par tous pour désigner un seul candidat, ou à défaut en tout cas réduire le nombre de candidats pour maximiser nos chances. L’élection est très proche. Nous avons conscience que le calendrier est extrêmement serré », a affirmé Mountaga Tall.

Autre préoccupation de la coalition ? La transparence du scrutin. Tous les partis engagés regrettent de n’être pas associés aux réflexions sur l’organisation du vote. Le gouvernement a notamment décidé que deux assesseurs, l’un de la majorité et l’autre de l’opposition, seraient présents dans chaque bureau de vote.

Une mesure qui va dans le bon sens, mais ne suffit pas selon Mountaga Tall : « C’est une mesure qui va être extrêmement difficile dans la mise en œuvre dans la mesure où l’élection présidentielle qui n’est pas entre une majorité et une opposition, les candidatures sont individuelles, elles sont personnelles, elles ne procèdent pas de regroupements ni même de partis politiques. Comment trouver le représentant de l’opposition dans ces conditions et celui de la majorité. Nous devons régler cette question ». Au total, 23 000 bureaux de vote accueilleront les électeurs, le 29 juillet prochain pour départager le président IBK et plusieurs Coalitions de l’opposition.

La « Convention des bâtisseurs » prévoit d’organiser une conférence de presse est le 8 juin prochain.

Mémé Sanogo

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