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Accord pour la paix et la réconciliation : Les convictions du ministre Mohamed El Moctar
Publié le mardi 5 juin 2018  |  L’Essor
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© aBamako.com par A S
Le premier conseil des ministres du gouvernement Abdoulaye Idrissa MAIGA
Le premier conseil des ministres du gouvernement Abdoulaye Idrissa MAIGA s`est tenu à Koulouba le Dimanche 16 Avril 2017. Photo: Monsieur Mohamed EL MOCTA
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L’Accord pour la paix et la réconciliation nationale doit être entretenu, soigné par tous nos compatriotes, a expliqué Mohamed El Moctar, ministre de la Réconciliation et de la cohésion sociale. C’était au cours d’un bref entretien qu’il a accordé à la presse le week-end dernier à Bamako. Pour lui, «nous devons nous l’approprier, le disséminer à tous les niveaux». Du point de vue du ministre, l’Accord de paix doit même être enseigné dans nos écoles et dans tous les centres d’éducation, afin que la jeunesse en fasse «un outil pour la pérennisation de la nation». Le Mali, grâce à l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale, doit renaitre pour être un exemple de réussite pour tous les pays qui ont été secoués ces dernières années par des crises, a plaidé Mohamed El Moctar. «Il sera le Mali de nos rêves, grâce à l’unité retrouvée de tous ses fils et filles», a-t-il poursuivi.

Selon le ministre, la consolidation de l’unité nationale sera une œuvre collective. Il a saisi l’occasion pour remercier les pays amis, les organisations internationales. Au nom du gouvernement, il a souhaité que cette action de solidarité agissante se poursuive.
«Ce troisième anniversaire d’un grand évènement historique doit être pour chacun de nous, un temps d’espérance et d’engagement collectif pour assurer la mise en œuvre de l’Accord qui est et demeure un socle de la cohésion sociale et de la stabilité au Mali. Il ne s’agit pas de dresser, aujourd’hui, un bilan chiffré des actions réalisées jusqu’ici dans sa mise en œuvre. C’est une entreprise à la construction de laquelle, chaque Malien, chaque Malienne doit apporter, constamment, sa pierre. Nous réussirons, car nous sommes un grand peuple, épris de paix et de générosité», a développé le ministre. Pour Mohamed El Moctar, la paix et la stabilité ne seront possibles qu’avec l’instauration d’une véritable réconciliation des cœurs et des esprits. Pour concrétiser cela, il rappelle que la Conférence d’entente nationale a prescrit des recommandations fortes au nombre desquelles une loi d’entente nationale.

Sous la conduite du président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, le gouvernement vient d’élaborer le projet de loi d’entente nationale qui sera soumis, sous peu, à l’Assemblée nationale. Son adoption constitue un pan important pour la consolidation de l’unité nationale.
Le ministre a invité nos compatriotes à ne jamais perdre de vue que tous les grands pays, y compris le Mali, ont connu au cours de leur histoire millénaire, des temps de gloire, mais aussi des moments d’interrogation sur leur devenir. «Sur les moments d’incertitudes, le peuple malien a su se relever, toutes les fois qu’il a trébuché, grâce à son génie, à ses valeurs fondées, entre autres, sur la tolérance, le pardon, le respect de l’autre et le respect de sa diversité», a rappelé Mohamed El Moctar.

«C’est la raison pour laquelle, pour parvenir à la solution de la crise multidimensionnelle qui a ébranlé les fondements de la République et impacté considérablement le tissu social, les enfants du Mali se sont retrouvés, grâce à l’accompagnement des pays amis, des organisations sous -régionales et internationales, pour signer le 15 mai 2015 à Bamako, l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger, document paraphé le 20 juin 2015», a ajouté le ministre en charge de la Réconciliation nationale.

C’était l’occasion pour Mohamed El Moctar de remercier et de féliciter, au nom du gouvernement, l’ensemble des composantes de la nation malienne pour leur adhésion pleine et entière au processus de paix, concrétisé depuis le 15 mai et 20 juin 2015.
«Dans les jours à venir, le peuple malien prendra, de nouveau, date avec l’histoire à travers l’organisation de l’élection présidentielle du 29 juillet 2018. Comme il a su bien le faire chaque fois qu’il s’agit de sauvegarder son unité nationale, héritage commun légué par nos ancêtres, il réussira à relever ce grand défi par la réussite du scrutin présidentiel, dans la paix et la concorde», a-t-il conclu.

Youssouf DOUMBIA
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