PolitiqueRépression de la marche populaire du 2 juin à Bamako: Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres déplore l’interdiction de la manifestation par le Gouvernement
Suite à la répression policière le 2 juin 2018 à Bamako (Mali) ayant fait des blessés, le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a déploré l'interdiction par le Gouvernement de la tenue de manifestations des partis de l'opposition, dans une déclaration rendue publique à la même date. Antonio Guterres rappelle l'importance d'un dialogue politique inclusif au Mali. « Il appelle également le Gouvernement malien à assurer la protection des droits fondamentaux de l'homme et la liberté d'expression et de manifester pacifiquement, y compris dans le cadre de l'état d'urgence actuellement en vigueur » précise la déclaration rapportée par Farhan Haq, porte-parole adjoint du Secrétaire général.
« Le Secrétaire général suit avec préoccupation l'évolution de la situation au Mali et les violents affrontements déclenchés par la tenue de manifestations de l'opposition aujourd'hui à Bamako », c’est ce qui ressort de la déclaration attribuable au porte-parole du Secrétaire général sur le Mali, le 2 juin 2018. Dans cette déclaration, le secrétaire général de l’ONU appelle toutes les parties au calme et à la retenue, et exhorte les acteurs politiques et de la société civile à privilégier le dialogue pour maintenir un environnement propice à la tenue d'élections crédibles et transparentes. Les Nations Unies sont prêtes à soutenir un règlement pacifique des différends entre les parties.
Le Secrétaire général s'est félicité lors de sa récente visite au Mali des avancées constatées dans la mise en œuvre de l'Accord pour la paix et la réconciliation nationale. Il souhaite que cette dynamique positive se poursuive avec la tenue d'élections dans un climat apaisé. « Le Secrétaire général déplore l'interdiction par le Gouvernement de la tenue de manifestations des partis de l'opposition, rappelant l'importance d'un dialogue politique inclusif au Mali. Il appelle également le Gouvernement malien à assurer la protection des droits de l'homme fondamentaux et la liberté d'expression et de manifester pacifiquement, y compris dans le cadre de l'état d'urgence actuellement en vigueur », précise la déclaration.