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Installation de l’autorité intérimaire à la tête de la mairie de la commune du Mandé : Victime d’injures et de calomnies de la part de l’ex maire Moussa Camara et complices, le président Nouhoum Kélépily sort de son silence…
Publié le mercredi 6 juin 2018  |  Le Démocrate
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Les élections communales dans la circonscription de la commune rurale du Mandé ont été annulées. Les autorités ont décidé d’installer une autorité intérimaire pour gérer la Mairie. C’est Nouhoum Kélépily qui a été désigné le président. Très mécontents de la mise en place de cette instance par le gouvernement, l’ex maire Moussa Camara et complices ont entrepris une vaste campagne médiatique de dénigrement, d’insulte, et de calomnie contre le président Kélépily. Il est accusé de tous les noms d’Israël. Empêché de mener à bien la mission à lui confié par les plus hautes autorités, le président Kélépily sort de son silence.

A travers un entretien qu’il nous a accordé, il explique de long en large le processus qui a abouti à l’installation de l’autorité intérimaire et comment il s’est retrouvé à la tête.

« C’est suite à un contentieux judiciaire que l’élection du maire Moussa Camara a été annulée. L’annulation de cette élection est due à la plainte que le parti Asma-CFP et l’association cap avaient porté contre la mauvaise organisation de l’élection. Ils ont eu gain de cause c’est ce qui a fait que l’élection a été annulée », a expliqué d’entrée de jeu M.Kélépily.

Avant d’indiquer que c’est après l’annulation des élections que les autorités intérimaires ont été mises en place par le gouverneur contrairement à ceux qui affirment tous les jours sur ondes des radios que le préfet de Kati aurait mis en place ces autorités. « Le préfet n’a rien à voir avec l’installation des autorités intérimaires. C’est prévu dans la loi que si la non fonctionnalité du conseil communal est constaté par suite d’une annulation, d’une démission ou d’une dissolution, une autorité intérimaire est mise en place par le présentant de l’Etat dans la région », a-t-souligné. Avant d’expliquer que c’est seul le gouverneur de région qui habilité à mettre les autorités intérimaires en place et non le préfet. « Nulle part le nom du préfet n’est cité. Le gouverneur ne peut que faire un rapport dans lequel il propose les noms au ministre. Mais c’est sous l’autorité du gouverneur que les autorités intérimaires sont mises en place ».

Pourquoi le choix de M.Kélépily à la tête de l’instance ?

Le choix de M.Kélépily à la présidence de l’autorité intérimaire n’est pas fortuit. « Aujourd’hui si je suis à parmi les membres des autorités intérimaires c’est parce que je réponds aux critères. En ce qui concerne la contestation, c’est des gens qui n’ont pas compris ou bien qui refusent de comprendre le fonctionnement de l’Etat », a soutenu M.Kélépily. Avant de poursuivre : « Sinon il est mentionné dans la loi que peuvent être membres des autorités intérimaires les anciens conseillers, la société civile, les services techniques, les enseignants. Moi j’’ai été pris en tant que ancien conseiller parce j’étais dans le conseil communal avant, a noté monsieur Kelepily. Or le maire dont l’élection a été annulée est un homme politique et entrepreneur, il n’a donc pas sa place dans les autorités intérimaires ».

Très serein, le président Kélépily a appelé les populations de la commune rurale du Mandé à l’union. « Car, leur commune est dans les bonnes mains », a souligné le président Kélépily. Avant de conclure : « Nous sommes là pour les servir et non pour se servir, qu’ils n’hésitent pas à venir vers nous quand ils entendent des diffamations comme on peut le constater aujourd’hui ».

Soulignons que la durée du mandat des autorités intérimaires est de six mois renouvelable.

Lassi Sanou

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