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Elections : Le Mali sous haute surveillance de la CPI
Publié le jeudi 7 juin 2018  |  L’aube
Moctar
© Autre presse par DR
Moctar Mariko, président de l’Association malienne des droits de l’homme (AMDH)
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A Bamako la situation politique se détériore dangereusement à l’approche de la présidentielle, et surtout après la répression policière qui a marqué la marche de l’opposition et de la société civile le samedi dernier. Mais, la communauté et des organisations, notamment la Cour pénale internationale (CPI) surveillent de près les événements au Mali.

Ce jour, des manifestants aux mains nues ont été chargés sans ménagement dans la rue par des forces de l’ordre qui visiblement avaient reçu des consignes pour réprimer durement la manif. Ainsi, dans la vague de condamnation et de réprobation entendue à l’intérieur et à l’extérieur du pays, l’on a noté celle de l’association malienne des droits de l’homme (AMDH). Outre le fait de condamner sévèrement la répression du 2 juin, l’AMDH, sans doute sentant venir d’autres dangers, a sévèrement mis en garde tous ceux qui seront tentés de commettre des crimes à l’occasion de la tenue de la présidentielle. En effet, l’organisation de défense des droits de l’homme dit clairement ceci : « L’AMDH se fait le devoir de rappeler à toutes les parties prenantes que la Cour Pénale Internationale (CPI) suit avec beaucoup d’attention les périodes Pré-électorales et post-électoral au Mali. Le Mali a déféré sa situation à la juridiction internationale en juillet 2012 en vertu de laquelle saisine la CPI peut ouvrir des enquêtes sur des crimes internationaux sur n’importe quelle partie du territoire Malien ». Cette mise en garde intervient au moment où à Bamako des groupes de jeunes visiblement instrumentalisé, financé et endoctriné se regroupent au sein de soi-disants mouvements qui en réalité sont des milices en gestation à Bamako. Des vidéos appelant à faire couler le sang font le tour déjà sur les réseaux sociaux. Cela se passe sans aucune réaction des autorités en charge d’assurer la sécurité des citoyens

Aujourd’hui, il est du devoir de certaines organisations internationales, notamment.la Minusma de veiller sur le pourrissement de la situation à Bamako. Afin de prévenir les dérapages à l’image de ceux connus dans un pays voisin.

Sambou Diarra
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