Une mission de restitution du rapport annuel du Médiateur de la République conduite par Salif Diallo, directeur des réclamations du Médiateur, a animé mardi 5 juin, dans la capitale du Kénédougou, une conférence d’information à l’issue de laquelle une copie du rapport annuel du Médiateur a été remise au directeur du cabinet du Gouverneur de Sikasso, Hamandoun Barry, a constaté l’AMAP.
Selon le conférencier, les services du Médiateur de la République ont enregistré, du 1er janvier au 31 décembre 2017, 189 réclamations au total provenant de l’ensemble du territoire dont 12 réclamations de la région de Sikasso.
A Sikasso, les échanges de la mission avec les interlocuteurs locaux se sont focalisés pour l’essentiel sur le foncier, en particulier sur l’indemnisation des producteurs agricoles dont les domaines ont été touchés par les travaux d’implantation des installations de l’interconnexion électrique Mali/Côte d’Ivoire.
Crise politique au Mali: le prêcheur Bandiougou Doumbia adresse un message de paix à la majorité et à l’opposition
Démenti de CIVIPOL suite à un document qui circule actuellement sur les réseaux sociaux en rapport avec le projet de marche du 8 juin
Dans un communiqué, le CIVIPOL indique qu’il travaille depuis de nombreuses années en étroite collaboration avec le gouvernement malien sur des projets divers et variés. «Depuis hier matin circule sur les réseaux sociaux une note émanant d’un prétendu «Programme de prévention des crises en Afrique de l’ouest et dans la région du Lac Tchad (PPCALUE II)» portant en en-tête le drapeau de l’Union européenne et le logo de CIVIPOL. Ce document est un faux grossier pour lequel les véritables auteurs ont été jusqu’à inventer un nom de programme fictif. CIVIPOL se réserve le droit d’engager toutes les procédures légales appropriées pour démasquer les auteurs de cette tentative de désinformation» indique le communiqué.
Yorosso : grève de 48 heures des syndicats de la santé
Depuis le mardi 5 juin les patients n’ont pas eu accès aux soins au Centre de Santé de Référence de Yorosso à cause de la grève de 48 heures des syndicats de la santé. Selon une source au sein du CSREF, après cette 1ère phase, si rien n’est fait, un autre arrêt de travail est prévu. Parmi les revendications figurent l’adoption du statut particulier de médecins, des pharmaciens et des techniciens supérieurs de la santé.
Toutefois dans certains hôpitaux de Bamako les patients n’ont pas ressenti la grève.