Le président du Conseil national du patronat du Mali (Cnpm), qui vient d’être élevé au grade de commandeur de l’Ordre national par le président de la République (il avait déjà gravi les échelons inférieurs de l’Ordre national) est un exemple d’intégrité, de sérieux et de rigueur à présenter à la jeunesse malienne, pour qu’elle comprenne le sens véritable du développement économique par le secteur privé, véritable pourvoyeur d’emplois. Depuis qu’il est porté à la tête du Cnpm, cette organisation qui avait quasiment sombré dans les bas-fonds de l’anonymat, est en train progressivement de reprendre la place qu’elle a toujours occupé du temps de Moussa Balla Coulibaly, afin d’être le véritable cadre de représentation des opérateurs économiques du pays. En plus, Madou Coulou, comme on l’appelle affectueusement, est l’un des plus gros employeurs du pays avec un groupe d’entreprises au sein desquelles il a fait confiance à la jeunesse pour les gérer. Alors, Djandjo M. le président du Cnpm !
Jeamille Bittar
Jeanmille Bittar
Jeanmille Bittar
Il ne faut jamais compter les poussins avant que la poule n’ait pondu les œufs. C’est ce qui se passe avec Jeamille Bittar dont le silence assourdissant durant les trois premières années d’IBK au pouvoir a provoqué n’importe quelle interprétation. Mais certainement qu’il s’était hiberné pour mieux cogiter sur son avenir politique et aussi sur celui du pays, pour finalement sortir de sa boite à idées le Mc-Att qui étonne depuis un certain temps par ses positions de lucidité et de refus d’embrigadement. En ayant le courage de démentir qu’il n’est pas signataire de la plateforme “Ensemble pour le Mali” sans se laisser aller à l’enthousiasme d’un activisme incontrôlé pour l’alternance, il se positionne désormais comme l’éclaireur d’une troisième voix : être ferme sur ses principes et positions, tout en entretenant de bonnes relations avec tous les regroupements politiques, l’essentiel étant le Mali qui doit unir tout le monde. Mais voir Jeamille au sein du regroupement “Ensemble pour le Mali” aurait quand même sonné un peu faux avec le nom de son parti qui annonce déjà les ambitions de ses membres. Pour cette constance et sa lucidité, Jeamille mérite l’un de nos deux coups de chapeau de la semaine.
EN BAISSE :
Abino Témé
Le ministre Abinou Témé
Le ministre Abinou Témé
Le ministre de l’Education, Abino Témé, est vraiment sur la sellette. En effet, on pensait en avoir fini avec les fuites aux examens scolaires, mais voilà que les épreuves du DEF nous rappellent qu’il faudra certainement encore attendre longtemps pour cela. En effet, des fuites ont été enregistrées à l’occasion de ces examens du DEF, faisant croire que le mal n’a pas été attaqué à la racine, les faiseurs de mal restant toujours actifs pour agir. C’est vrai que si un arbre donne des fruits indésirables et ne produit pas aussi de l’ombre, il n’y a qu’une solution radicale : l’abattre. Jusque-là, des solutions politiciennes ont été appliquées pour gérer ce problème de fuites aux examens scolaires. Ceux qui sont interpellés dans le cadre des enquêtes judiciaires sont aussitôt relâchés et le dossier classé sans suite, dès que cela remonte vers des cadres que l’on ne voudrait pas toucher, au nom de leur coloration politique, voire partisane.
Moussa Timbiné
Le jeune député du Rpm, vice-président de l’Assemblée nationale, ancien de l’organisation estudiantine Aeem, n’a pas du tout grandi proportionnellement à ses responsabilités. Il reste dans le moule de l’activiste de l’Aeem, avec son penchant pour les épreuves de force. C’est vrai que tout jeune jette sa gourme, mais on guérit aussi de l’adolescence pour devenir vraiment adulte et privilégier les neurones à l’argument des biceps. Surtout si l’on se trouve au cœur d’un pouvoir et en tant que tel ses moindres faits et gestes sont suivis et interprétés.ORTM / Journal TV du 05 mars 2017
C’est un secret de polichinelle qu’il a semé le trouble au sein du Cnj Mali qu’il voulait vaille que vaille faire contrôler par le Rpm. Ce qui n’a pas marché et a failli même dégénérer si le ministre Amadou Koïta n’était intervenu avec beaucoup de tact. Le même Timbiné a failli mettre le feu aux poudres avec une histoire de contremarche lorsque le pays était en bouillonnement avec l’histoire du projet de révision constitutionnelle. Que les jeunes qui se font appeler ” Armée rouge ” appellation d’ailleurs suspecte et qui les poursuivra, cherchent à faire mentir le pouvoir par l’organisation d’une marche, alors que celle de l’opposition était interdite sous le prétexte d’état d’urgence. En plus, faire une contremarche susceptible de provoquer des affrontements porteurs de germes d’une guerre civile ne doit pas être le comportement d’un responsable du pouvoir actuel, l’escalade ne profitant qu’au camp d’en face, même si des dénégations sont formulées pour se démarquer de ce projet de “l’Armée rouge “.
A SUIVRE
Moussa Sinko Coulibaly
Le samedi 10 juin 2019 à Ségou, Moussa Sinko Coulibaly devra faire un pas décisif vers la ligne de départ de la course pour le palais de Koulouba, à l’occasion de la cérémonie d’investiture qui va officialiser sa candidature à la présidence de la République, lors de la présidentielle de juillet prochain. Cette investiture est aussi un test sérieux de mobilisation, pour faire bonne figure dès le départ, compte tenu de la démonstration de force réussie des différents candidats qui se sont jusque-là manifestés.
Moussa Sinko Coulibaly
Moussa Sinko Coulibaly
Cette investiture est d’autant plus symbolique qu’elle se déroulera à Ségou, là où le président IBK est allé parader, avec un cérémonial réglé sur mesure, pour le rassurer que toute la région, à travers ses responsables du Rpm, est alignée derrière lui et qu’il y avait lieu de dormir tranquille, quant au soutien de la région de Ségou pour la présidentielle. Moussa Sinko Coulibaly démentira-t-il alors les thuriféraires du camp de la majorité présidentielle ? A suivre alors !
Kaoural Renouveau
Comme nous l’annoncions la semaine dernière, le président international de Kaoural Renouveau, El Hadj Ousmane Abou Touré, doit se prononcer sur le soutien que son organisation doit apporter à l’heureux candidat à la présidentielle qui sera choisi par son organisation, Kawral Renouveau international.
"Avec un second mandat d’IBK, nous allons souffrir davantage "
Le Président de Kaoural Renouveau El Hadj Oumar Abdou Touré
On sait que par sa représentativité qui dépasse les frontières du Mali, Kawral Renouveau est très courtisé, mais même s’il n’y a pas encore de fuite sur leur candidat favori, le président sortant, IBK, est déjà exclu, si l’on en juge par les diatribes quotidiennes que déverse le président de Kawral Renouveau sur le bilan de Boua, à qui il demandait d’ailleurs, incessamment, de sortir par la grande porte en ne se présentant pas à sa succession. La déclaration de Kaoural renouveau, se fera demain samedi, 9 juin, à Mopti, à l’occasion d’un grand meeting.